Nîmes : enquête ouverte après l’incendie d’un commerce jouxtant un poste de police flambant neuf

Les causes précises du sinistre qui a touché une boucherie-boulangerie dans la nuit de mardi à mercredi dans le quartier de Pissevin ne sont pas connues à ce stade, au lendemain de l’ouverture d’un nouveau poste de police à côté.

Cet incendie a visé un commerce jouxtant un poste de police et intervient un an jour pour jour après la mort par balle du petit Fayed, dix ans, victime collatérale d'une guerre entre trafiquants de drogue. AFP/Sylvain THOMAS
Cet incendie a visé un commerce jouxtant un poste de police et intervient un an jour pour jour après la mort par balle du petit Fayed, dix ans, victime collatérale d'une guerre entre trafiquants de drogue. AFP/Sylvain THOMAS

    Le commerce était « totalement embrasé ». Une boucherie-boulangerie, mitoyenne d’un poste de police, a été victime d’un incendie criminel dans le quartier Pissevin de Nîmes (Gard), selon des sources policières au Parisien ce mercredi. Aucune victime n’est à déplorer.

    L’incendie a été signalé peu après 2 heures du matin rue de Sully, à côté d’un tout nouveau poste de police, dans la nuit de mardi à mercredi. Les pompiers décrivent un commerce « totalement embrasé » à leur arrivée et « d’importantes fumées impactant le reste des magasins contigus. » « Il n’est pas possible de savoir les causes précises à ce stade et donc si c’est volontaire ou accidentel », a réagi ce mercredi midi Jérôme Bonet, préfet du Gard. Les experts sont sur place.

    Dans une vidéosurveillance obtenue par France 3, on peut voir la déflagration dans ce local qui était en travaux et dans lequel personne ne se trouvait.

    Un an après la mort du petit Fayed

    Une enquête a été ouverte. Le magasin est mitoyen d’un poste de police flambant neuf, ouvert au public ce mardi. Il doit être inauguré le 26 août. Si « le commerce menaçait de s’effondrer » ce matin, « seuls le rideau et le mur séparatif du poste de police étaient noircis », précise la source policière au Parisien.

    Difficile pour le moment de comprendre les raisons de cet acte. « Nous avons des interrogations quant à la concordance de cet incendie avec l’ouverture hier de ce poste (de police, NDLR), a déclaré à France Bleu Richard Schieven, adjoint à la sécurité à la Ville de Nîmes, on se pose des questions. »

    L’incendie intervient un an jour pour jour après la mort du petit Fayed, âgé de dix ans, victime collatérale d’une guerre entre trafiquants de drogue. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’était rendu dans le quartier Pissevin et avait promis un renforcement de la sécurité, ainsi que l’ouverture d’un nouveau poste de police.