Profs absents, scolarité chaotique… rien ne va plus pour la classe de CM1 de l’école Jean-Jaurès de Cugnaux !

Depuis octobre, une classe de CM1 de l’école Jean Jaurès à Cugnaux (Haute-Garonne) n’a pas de maîtresse. Deux remplaçantes assurent la classe mais le vendredi, les enfants restent à la maison. Une vingtaine de parents a manifesté devant l’école vendredi matin pour interpeller l’inspection académique.

Depuis le mois d’octobre, une classe de CM1 de l’école primaire Jean Jaurès à Cugnaux (Haute-Garonne) n’a pas de maitresse titulaire. Deux remplaçantes assurent la classe mais le vendredi, les enfants restent à la maison, faute de maitresse. Une vingtaine de parents a manifesté devant l’école vendredi matin pour interpeller l’inspection académique./LP/Julie Rimbert
Depuis le mois d’octobre, une classe de CM1 de l’école primaire Jean Jaurès à Cugnaux (Haute-Garonne) n’a pas de maitresse titulaire. Deux remplaçantes assurent la classe mais le vendredi, les enfants restent à la maison, faute de maitresse. Une vingtaine de parents a manifesté devant l’école vendredi matin pour interpeller l’inspection académique./LP/Julie Rimbert

    « Mon fils se ronge les ongles, ce qu’il n’avait jamais fait auparavant, et on craint qu’il développe une phobie de l’école, assure cette maman d’élève de l’école Jean-Jaurès à Cugnaux (Haute-Garonne). Nous voulons un enseignement pérenne, stable et définitif pour nos enfants ». Devant une banderole réclamant des remplaçants, Une vingtaine de parents a manifesté vendredi matin devant cette école du centre-ville de la commune pour interpeller l’inspection d’académie sur la situation insoutenable que vivent leurs enfants en classe de CM1 depuis septembre.

    À la rentrée, les parents de cette classe de 26 élèves ont appris que la maîtresse de leurs enfants allait quitter la France métropolitaine en octobre, pour suivre son conjoint en Guyane. Depuis plus de six mois, ce sont deux maîtresses remplaçantes, dont une connaît des problèmes de santé, qui assurent l’enseignement à cette classe, créant de l’inquiétude pour les élèves. Le vendredi, faute de maîtresse, les élèves n’ont pas école. Une situation inacceptable pour les parents d’élèves qui accusent l’inspection académique de ne pas faire le nécessaire pour trouver un remplaçant pour ses enfants qui ont déjà connu une scolarité décousue depuis trois ans.