Dépollution de la Seine : les Hauts-de-Seine traquent les rejets des eaux usées en prévision des JO 2024

En un an, 40 % des mauvais raccordements ont été corrigés dans le département. En grande partie grâce aux aides financières proposées aux particuliers dans le cadre des Jeux.

Antony (Hauts-de-Seine), 28 mai 2023. Bernard vit près du bois de l'Aurore depuis plus de soixante ans. Sous la motte de terre, les branchements d'assainissement mis aux normes pour séparer les eaux usées des eaux de pluie. LP/Marjorie Lenhardt
Antony (Hauts-de-Seine), 28 mai 2023. Bernard vit près du bois de l'Aurore depuis plus de soixante ans. Sous la motte de terre, les branchements d'assainissement mis aux normes pour séparer les eaux usées des eaux de pluie. LP/Marjorie Lenhardt

    Les épreuves olympiques de nage libre et de triathlon auront lieu dans la Seine coûte que coûte. Pour assurer leur bon déroulement, la qualité de l’eau est donc indispensable. Mais à ce jour, dans une cinquantaine de communes du Val-de-Marne, une dizaine en Seine-Saint-Denis et en Essonne et trois dans les Hauts-de-Seine, listées dans un décret du 31 janvier 2022, on rejette encore ses eaux usées dans les affluents du fleuve.

    À Antony, Bourg-la-Reine et Châtenay-Malabry, une partie de ces eaux s’écoulent par la même évacuation que les eaux de pluie et sont ainsi rejetées dans la Bièvre, en amont de la Seine. Si les acteurs publics doivent agir sur le réseau public, les particuliers sont aussi invités à se mettre aux normes.