Les cimetières d’Ile-de-France plus vivants que jamais

Une étude est actuellement menée afin de mesurer comment la gestion des cimetières favorise (ou pas) la biodiversité.

 Dans le cimetière de Nonville, près de Fontainebleau (Seine-et-Marne), on trouve 14 espèces de chauves-souris.
Dans le cimetière de Nonville, près de Fontainebleau (Seine-et-Marne), on trouve 14 espèces de chauves-souris. DR

    Et si les cimetières étaient des espaces verts (presque) comme les autres ? C'est un des objectifs de l'étude « Cimetières vivants », actuellement menée par l'agence régionale de la biodiversité d'Ile-de-France (ARB) pour le compte du conseil régional : établir comment et dans quelle mesure la gestion de ces sites par les collectivités a un impact sur la biodiversité.

    Depuis janvier 2017 et l'entrée en vigueur de la loi Labbé, les villes ont banni les produits phytosanitaires de leurs espaces verts. La loi s'arrête cependant à l'entrée des terrains de sport et des cimetières, à la condition qu'ils ne soient pas considérés comme des « promenades » ou des « espaces verts avérés ». « Ce sont des espaces très minéralisés, bétonnés », remarque Jonathan Flandin, écologue à l'agence régionale de la biodiversité.