La Défense : 640 postes en alternance à saisir dans les banques franciliennes
L’École supérieure de la Banque organise ce samedi un job dating sur son campus de La Défense pour recruter 640 étudiants en alternance auprès d’établissements bancaires à travers toute l’Île-de-France.
Ce n’est pas le secteur dont les besoins sont les plus médiatisés, mais à l’instar de l’hôtellerie, de la restauration, des professions médicales ou de la sécurité et la logistique, la banque recrute.
Pour répondre à cette demande, l’École supérieure de la Banque (ESB) organise ce samedi un job dating afin de pourvoir 640 postes en alternance pour les rentrées de mars et septembre 2023, et qui se déroulera sur le campus de la Défense de cette école privée.
Qu’ils soient titulaires d’un baccalauréat ou d’un niveau allant jusqu’à bac + 4, les candidats sont invités à s’y présenter avec leur CV afin de rencontrer la dizaine de recruteurs pour décrocher dans des établissements bancaires d’Argenteuil, Cergy (Val-d’Oise), Créteil (Val-de-Marne), Évry (Essonne), La Défense, Nanterre, Paris et Villetaneuse (Seine-Saint-Denis).
« Près de 90 % des postes que nous proposons sont des métiers de relations clientèle auprès des particuliers, des professionnels ou de conseillers en patrimoine », indique l’école, qui rappelle que la formation des alternants embauchés est entièrement prise en charge par les employeurs.
Des métiers qui attirent moins mais toujours pourvoyeurs d’emplois
L’établissement, qui compte 4 500 élèves à travers la France, dont 800 à La Défense, propose ainsi des formations de BTS, de licence ou de masters en alternance.
S’il assure que la crise sanitaire et la hausse des taux d’intérêt ont eu peu d’impact sur les besoins de recrutement, Karim Idriss, le président du comité des banques de la Fédération bancaire française (FBF) Île-de-France concède que les métiers de la banque sont moins attrayants que par le passé. « Depuis la crise financière de 2008, qui a un peu terni l’image de la profession, il faut un peu plus convaincre », reconnaît le président du comité régional, dont une vingtaine d’établissements bancaires sont membres.
Huit alternants sur dix décrochent un emploi
Argument avancé par ce dernier pour séduire les candidats : la possibilité de décrocher un CDI chez son employeur à la sortie des études et d’y poursuivre son évolution de carrière. « 90 % des étudiants alternants obtiennent leur diplôme et 80 % ont un emploi à l’issue de leur formation », insiste Karim Idrissi, qui rappelle que le secteur est particulièrement pourvoyeur en Île-de-France. « Sur plus de 40 000 recrutements chaque année en France, près de la moitié l’est en Île-de-France, tout comme pour 60 % des 16 000 alternants embauchés ».
« L’alternance est une forme de pré-recrutement pour les banques. Au bout d’un an ou deux, certains peuvent potentiellement devenir directeurs d’agence », renchérit-on du côté de l’ESB.
« Si environ la moitié de nos besoins concernent des fonctions commerciales, le secteur recrute aussi dans la finance, la comptabilité, la gestion, le droit, la finance, les ressources humaines ou la communication. Les formations sont ainsi vraiment en adéquation avec la demande des employeurs », complète Karim Idrissi, qui insiste sur les mutations que connaît la profession.
« Si la relation clients demeure primordiale, les particuliers se rendent beaucoup moins en agence avec la digitalisation, mais attendent une plus grande disponibilité et flexibilité horaire, contrairement aux professionnels qui souhaitent garder un contact physique en agence. Il faut donc que les candidats soient réactifs et capables de gérer la relation client à travers de multiples canaux ».
Ce samedi de 10 heures à 17 heures sur le campus de l’école à La Défense - Tour Atlantique - 1, place de la pyramide - 14e étage.
