Rueil-Malmaison : elle apporte deux obus à la déchetterie et provoque la fermeture du site
Samedi midi, la déchetterie de Rueil-Malmaison a dû être évacuée avant de fermer pendant trois heures… car une septuagénaire y a apporté deux obus dont elle souhaitait se débarrasser.
Elle ne s’est manifestement pas adressée au service dédié à son problème. La déchèterie de Rueil-Malmaison a dû fermer ses portes durant trois heures samedi après qu’une femme âgée d’environ 75 ans s’y est présentée en possession de deux obus.
Il est environ midi lorsque la septuagénaire, visiblement paniquée, se présente à la déchetterie avec ces deux projectiles d’une taille ne dépassant pas quinze centimètres. Les agents de la Ville préviennent aussitôt la police nationale, qui leur préconise d’évacuer la déchetterie par mesure de précaution.
Vers 12h30, les usagers, dont une quinzaine de voitures se trouvent sur site, sont invités à quitter les lieux sans être avertis du motif pour ne pas provoquer de mouvements de panique. L’opération est supervisée par trois agents municipaux, qui mettent en place une déviation pour interdire l’accès à la rue de la déchetterie avant l’arrivée des services de déminage, vers 13h30.
Les engins n’ont pas été détruits sur place
Ces derniers ne détruisent pas les deux obus sur place mais les emportent en direction d’un site dédié. La déchetterie a pu rouvrir et accueillir à nouveau du public à partir de 15 heures. Pendant la durée de l’opération, les usagers ont été renvoyés vers la déchetterie de Carrières-sur-Seine (Yvelines).
Si l’origine de ces deux engins explosifs demeure inconnue, la septuagénaire a affirmé que son mari les avait récupérés il y a plusieurs années — elle vit seule désormais — pour s’en servir comme objets décoratifs. Souhaitant s’en débarrasser mais ne sachant pas vers qui se tourner, elle a fini par se décider à les apporter à la déchetterie.
En octobre 2022, dans les Hauts-de-Seine, 1 200 personnes avaient été évacuées après la découverte d’un obus américain de 250 kg datant la Seconde Guerre mondiale sur le chantier d’un immeuble de bureaux situé à cheval sur les communes de Bois-Colombes et Courbevoie. Un an et demi auparavant, c’est la découverte d’un obus encore plus ancien, datant de la guerre franco-prussienne de 1870, qui avait conduit à l’évacuation du parc départemental de l’île Saint-Germain, à Issy-les-Moulineaux.
