L’Université de Paris-Saclay visée par une cyberattaque par rançongiciel

L’attaque par rançongiciel a touché l’université ce dimanche, précise l’établissement situé dans non loin de Paris, dans l’Essonne.

« L’Université Paris-Saclay est accompagnée par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) pour traiter cet incident », indique l’université. LP/Cécile Chevallier
« L’Université Paris-Saclay est accompagnée par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) pour traiter cet incident », indique l’université. LP/Cécile Chevallier

    Une cyberattaque par rançongiciel a frappé l’université Paris-Saclay ce dimanche, indique l’établissement sur X ce lundi après-midi.

    « L’Université Paris-Saclay est accompagnée par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) pour traiter cet incident », ajoute l’université, qui assure, toujours sur X, que « la situation est sous contrôle ».

    « Placée sous l’autorité du Premier ministre et rattachée au secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) est l’autorité nationale en matière de cybersécurité », rappelle encore l’établissement, dont le site Internet était inaccessible ce lundi après-midi. Contactée par le Parisien, l’ANSSI indique que ses agents ont été mobilisés après cette attaque survenue en plein week-end, à une période où les équipes sont en effectifs réduits.

    Une précédente attaque pendant les JO

    Une attaque à rançongiciel est un programme qui exploite des failles de sécurité d’une entreprise ou d’un individu pour chiffrer et bloquer ses systèmes informatiques et des données, avant qu’une rançon ne soit exigée pour les débloquer.



    Il y a une semaine, une cyberattaque du même type a touché l’établissement public Grand Palais-RMN, où se déroulaient des épreuves des Jeux olympiques. Par ricochet, l’incident a aussi frappé 36 boutiques-librairies d’autres musées et grands sites touristiques gérés par cet établissement, dont Le Louvre et Versailles.

    Une enquête judiciaire a été ouverte par le parquet de Paris pour « atteintes à un système de traitement automatisé de données » et les investigations ont été confiées à la Brigade de lutte contre la cybercriminalité. L’établissement public Grand Palais-RMN a par ailleurs saisi la Commission nationale de l’informatique et des libertés, autorité française de protection des données personnelles, comme dans toute cyberattaque.