Crise du Covid-19 : les transports d’Île-de-France au régime sec en 2022

Le conseil d’Île-de-France Mobilités se réunit ce jeudi pour voter le budget 2022. Alors que le Covid-19 a laissé un trou de 1,2 milliard d’euros dans les caisses en 2021, IDFM doit ralentir les dépenses et recourir à l’emprunt. Premier effet pour les voyageurs : l’offre «allégée» va se poursuivre...

L'affluence est revenue, comme ici sur la ligne 8 fin novembre. Si les lignes les plus chargées sont à 100% de service, d'autres subissent des suppressions dans le but de faire des économies. LP/Delphine Goldsztejn
L'affluence est revenue, comme ici sur la ligne 8 fin novembre. Si les lignes les plus chargées sont à 100% de service, d'autres subissent des suppressions dans le but de faire des économies. LP/Delphine Goldsztejn

    Durement frappés par les effets financiers du Covid-19, les transports franciliens sont contraints de se mettre au régime. Le budget 2022, qui sera présenté ce jeudi au conseil d’administration d’Île-de-France Mobilités, présente un visage plutôt austère… Les développements d’offres et de nouveaux services, habituellement programmés d’année en année, sont mis entre parenthèses en attendant des jours meilleurs.

    En revanche, les prolongements de la ligne 4 et de la ligne 12 en janvier et mai, et la mise en service du tramway T13, en juillet, figurent bien au tableau des dépenses nouvelles. De même, l’aide à l’achat de vélo électrique (500 euros maximum) et le service Véligo sont reconduits.