75e anniversaire de la libération d’Auschwitz : à Jérusalem, les leçons d’Emmanuel Macron

Lors des commémorations du 75e anniversaire de la libération du camp nazi d’Auschwitz, le président de la République a déclaré que «tous ceux qui sont tombés nous obligent à la vérité, à la mémoire, au dialogue, à l’amitié».

 Le président allemand Frank-Walter Steinmeier et Emmanuel Macron enlacés lors commémorations du 75e anniversaire de la libération des camps de concentration.
Le président allemand Frank-Walter Steinmeier et Emmanuel Macron enlacés lors commémorations du 75e anniversaire de la libération des camps de concentration. AFP/Ronen Zvulun

    L'Elysée avait prévenu : ce premier voyage d'Emmanuel Macron en Israël serait dédié à la mémoire. Celle du 75e anniversaire de la libération des camps de concentration, célébré à Yad Vashem. Le passage du président en Terre sainte s'est finalement conclu jeudi soir dans un entrelacs de lutte contre l'antisémitisme, de politique et de diplomatie, à l'issue d'une journée conçue comme pour étayer une démonstration.

    D'abord à l'orée de la forêt de Roglit, à l'ouest de Jérusalem, où est érigé le mémorial de la déportation des juifs de France. Leurs 73 853 noms sont inscrits sur un mur en pierre blanche. Là, il a été question de la nécessité de se souvenir, une injonction martelée à de nombreuses reprises par le chef de l'Etat, le premier à se rendre en ce lieu symbolique.