Brésil : l’ex-président Jair Bolsonaro hospitalisé aux États-Unis
Il a été admis dans un hôpital d’Orlando en Floride après de « fortes douleurs abdominales ». Il serait en observation selon sa femme.
De nouveau soucis de santé. L’ex-président brésilien Jair Bolsonaro a été hospitalisé à Orlando, en Floride (sud-est des États-Unis), souffrant de fortes douleurs abdominales, ont annoncé lundi plusieurs médias, avant que sa femme ne confirme l’information. Lui même a fini par tweeter, expliquant qu’il a été soigné à l’hôpital d’Orlando. Il a en effet quitté le Brésil pour les Etats-Unis deux jours avant la fin de son mandat le 31 décembre.
« Après avoir été poignardé à Juiz de Fora (une ville brésilienne, Ndlr), j’ai subi 5 interventions chirurgicales, a-t-il écrit. Depuis la dernière, j’ai eu des adhérences par deux fois qui m’ont amené à d’autres procédures médicales. Hier, nouvelle adhésion et sortie de l’hôpital à Orlando. Reconnaissant pour les prières et les messages de prompt rétablissement. »
Plusieurs médias brésiliens avaient annoncé auparavant que l’ex-président avait été hospitalisé à Orlando, en Floride (sud-est des Etats-Unis), au lendemain d’un violent assaut de ses partisans contre le palais présidentiel, le Congrès et la Cour suprême de Brasilia, pour lequel il a démenti toute responsabilité.
Des séquelles de l’attentat qui l’a visé en 2018
Il a été admis à l’hôpital AdventHealth Celebration en raison de « fortes douleurs abdominales », a ainsi assuré le quotidien O Globo. Bolsonaro, 67 ans, garde des séquelles de l’attentat à l’arme blanche qui a failli lui coûter la vie en septembre 2018, juste avant son élection à la présidence.
Occlusions, sub-occlusions ou adhérences intestinales: il a été hospitalisé en urgence une demi-douzaine de fois et réopéré six fois depuis la fin 2018.
L’ancien chef d’État d’extrême droite avait quitté le Brésil deux jours avant la fin de son mandat, boudant la cérémonie d’investiture de son successeur de gauche, Lula, pour aller dans la propriété d’un ex-champion d’arts martiaux, José Aldo, à Orlando.
