Grâces présidentielles : les très attendues dernières «immunités» de Donald Trump

Une enquête du New York Times a mis en lumière les luttes d’influence qui rythment les dernières heures de présidence de Donald Trump. Celui-ci pourrait gracier des dizaines de proches avant mercredi.

 Donald Trump en août 2018 à la Maison Blanche
Donald Trump en août 2018 à la Maison Blanche MANDEL NGAN/AFP

    25 août 2017. Joe Arpaio devient le premier Américain à bénéficier de la grâce du président Trump. Sept mois après son arrivée à la Maison Blanche, le milliardaire républicain annule la peine de ce shérif de l'Arizona, tout juste condamné pour sa traque discriminatoire et systématique des populations hispaniques. À l'époque, l'opposition redoutait alors la banalisation de cette pratique unilatérale qui n'ouvre la porte à aucun recours.

    Finalement, Donald Trump sera, sauf énorme surprise, le chef d'Etat américain à s'en être le moins servi dans l'histoire moderne. À deux jours de la fin de son mandat, il compte à son actif 70 grâces (« pardons ») et 24 réductions de peine (« commutations »). C'est plus de deux fois moins par an que Bill Clinton (1993-2001) en termes de grâces, et huit fois mois que Jimmy Carter (1977-1981).