Soutien à Israël mais pression sur Benyamin Netanyahou : pourquoi Joe Biden avance sur une ligne de crête

Soutien indéfectible d’Israël depuis les attaques du Hamas, Washington a répété mercredi qu’il s’opposerait à une réoccupation de la bande de Gaza par Tsahal. Au sein de son propre parti, Joe Biden doit composer avec une aile progressiste, réclamant un cessez-le-feu dans l’enclave.

D'après un sondage commandé par la chaîne CBS, 47 % des électeurs démocrates estiment que Washington ne devrait pas envoyer de soutien militaire à Israël. REUTERS/Evelyn Hockstein
D'après un sondage commandé par la chaîne CBS, 47 % des électeurs démocrates estiment que Washington ne devrait pas envoyer de soutien militaire à Israël. REUTERS/Evelyn Hockstein

    La pression américaine a fini par payer. Pour la première fois depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, l’administration Biden a obtenu de l’armée israélienne qu’elle s’engage à respecter des « pauses humanitaires » dans la bande de Gaza.

    Alors que les bombardements de l’armée israélienne menés en représailles sur l’enclave palestinienne ont dépassé le seuil des 10 000 morts selon le Hamas, la Maison Blanche a annoncé jeudi avoir obtenu de Tsahal des « pauses » quotidiennes de quatre heures dans « certaines zones du nord de la bande ».