VIDEO. Etats-Unis : le candidat Gary Johnson incapable de citer un chef d'Etat étranger

Après avoir demandé «c'est quoi Alep ?», le candidat libertarien Gary Johnson s'est illustré avec une nouvelle bourde à la télévision.
Après avoir demandé «c'est quoi Alep ?», le candidat libertarien Gary Johnson s'est illustré avec une nouvelle bourde à la télévision. (AFP/Molly Riley.)

    Interrogé par un journaliste de la chaîne de télévision américaine MSNBC mercredi soir, Gary Johnson, un candidat indépendant à l'élection américaine, est resté sans voix pendant près d'une minute, se montrant incapable de citer le moindre chef d'Etat étranger.

    On ne parlerait peut-être pas de Gary Johnson s'il n'était pas régulièrement crédité de 10% d'intentions de vote lors des prochaines élections présidentielles américaines, faisant office de  refuge pour des électeurs qui ne supportent ni Donald Trump ni Hillary Clinton.

    Malgré cette bonne fortune, le candidat libertarien, un mouvement marginal aux Etats-Unis, ne fait pas tous les efforts qu'il faudrait pour se montrer à la hauteur des espoirs que certains placent en lui pour diriger la première puissance mondiale.  «Quel est votre dirigeant étranger préféré ? De n'importe quel continent, n'importe quel pays, citez le nom d'un dirigeant que vous respectez et que vous admirez, n'importe qui», a demandé le journaliste Chris Matthews. Le colistier de Gary Johnson, William Weld, assis à côté de lui, répond d'abord: «Le mien c'est Shimon Peres».

    Mais «je parle de ceux qui sont vivants», lui rétorque du tac au tac le journaliste, en se tournant vers le candidat de 63 ans. «Vous devez le savoir. N'importe où, sur n'importe quel continent. Au Canada, au Mexique, en Europe, là-bas, en Asie, en Amérique latine, en Afrique, nommez un dirigeant étranger que vous respectez», insiste l'animateur de télévision.

    «C'est quoi Alep ?»

    «Je crois que c'est ma minute Alep», confie alors Gary Johnson, en faisant allusion à une autre de ses absences, début septembre, quand il avait demandé «c'est quoi Alep?» après avoir été interrogé par un journaliste sur la ville syrienne assiégée depuis des mois.  Plus tard, le candidat avait expliqué qu'il pensait qu'Alep était un acronyme et qu'il n'avait pas du tout pensé au conflit syrien.

    L'autre soir sur MSNBC,  Gary Johnson a finalement  tenté de répondre qu'il pensait à l'ancien président du Mexique mais sans parvenir à se souvenir de son nom, prétextant même un «mal de tête». Son colistier William Weld  est alors venu àà sa rescousse en s'exclamant «Fox»,  le nom de l'ancien président mexicain Vicente Fox (2000-2006).

    «Fox ! Il était génial», reprend alors Gary Johnson, quand le journaliste s'adresse déjà à William Weld citant cette fois la chancelière allemande Angela Merkel.

    VIDEO. Le trou de mémoire de Gary Johnson, incapable de citer un chef d'Etat étranger