« Erotic Olympic » : quand les JO se disputent sans tenue de sports

Au Sweet Paradise, un théâtre érotique du IIe arrondissement de Paris, les actrices rejouent les épreuves des JO dans un spectacle torride où les corps sont vite débarrassés de leurs shorts, maillots ou kimonos et où les combats donnent lieu à des ébats débridés.

Dans le spectacle «Erotic Olympic», une karateka ne va pas tarder à faire voler son kimono et sa ceinture. LP/Arnaud Journois
Dans le spectacle «Erotic Olympic», une karateka ne va pas tarder à faire voler son kimono et sa ceinture. LP/Arnaud Journois

    La fièvre des Jeux olympiques de Paris n’enflamme pas que le Stade de France, la U Arena de Nanterre ou la place de la Concorde. La chaleur monte aussi lors des épreuves plus confidentielles se tenant dans l’écrin voluptueux du Sweet Paradise. Un théâtre érotique où les tenues des sportives d’un soir glissent plus ou moins doucement au sol ou s’envolent dans les airs à mesure que les épreuves avancent.

    Chaque soir, le programme évolue au gré des aptitudes de chacune. En tenue d’escrime d’un blanc immaculé, une première compétitrice ouvre le bal. Le temps de quelques mouvements de fleuret, c’est un ensemble de dentelles et de soie de la même couleur qu’elle dévoile sous les yeux brillants des 25 spectateurs qui peuvent prendre place dans le petit boudoir fleuri logé au fond d’une salle voûtée du quartier Montorgueil (Paris IIe). Une majorité d’hommes et quelques femmes qui ne perdent pas une miette de l’effeuillage de la première « sweetie » de la soirée qui termine dans le plus simple appareil.