« Elle est extraordinaire » : Colombes célèbre Zakia Khudadadi, première athlète afghane médaillée aux Jeux

La para-taekwondoïste de 25 ans, symbole de liberté et d’émancipation, a fêté sa médaille de bronze obtenue à Paris, entourée de la communauté afghane.

Colombes, samedi. La championne paralympique de taekwondo a fêté sa médaille de bronze entourée de ses proches et de la communauté afghane. LP/David Livois
Colombes, samedi. La championne paralympique de taekwondo a fêté sa médaille de bronze entourée de ses proches et de la communauté afghane. LP/David Livois

    Elle est entrée, pour l’éternité, dans l’histoire des Jeux paralympiques. Première athlète de la délégation paralympique des réfugiés et première Afghane à s’offrir un podium, Zakia Khudadadi, devenue un symbole de liberté et d’émancipation, était reçue, ce samedi, à Colombes, où la taekwondoïste de 25 ans, installée en France depuis 4 ans après avoir fui le régime des talibans, a célébré la médaille de bronze décrochée le 29 août, au Grand Palais.

    Cette cérémonie, organisée en même temps que la dernière danse des athlètes olympiques et paralympiques sur les Champs-Élysées, Zakia Khudadadi la doit avant tout à un homme : Reza Jafari, franco-afghan de 29 ans ayant lui-même connu l’exil avant de devenir président de l’association « Enfants d’Afghanistan et d’ailleurs » et de fait, le porte-parole des migrants afghans installés à Paris et en proche banlieue.