Avant les JO, la chasse aux moustiques-tigres a déjà commencé : « C’est une véritable plaie »

Les scientifiques de l’agence régionale de démoustication traque le moustique-tigre et ses larves. À quelques mois des Jeux de Paris, ils font du porte-à-porte, notamment dans les villes envahies en 2023. Nous les avons suivis à Bourg-la-Reine (Hauts-de-Seine).

Bourg-la-Reine (Hauts-de-Seine), le 2 mai. Anaïs Karch, ingénieure environnement, pose un piège pour attirer les moustiques-tigres qui vont y pondre des œufs. LP/Marjorie Lenhardt
Bourg-la-Reine (Hauts-de-Seine), le 2 mai. Anaïs Karch, ingénieure environnement, pose un piège pour attirer les moustiques-tigres qui vont y pondre des œufs. LP/Marjorie Lenhardt

    La planète entière sera la bienvenue mais pas lui. À l’approche des JO, les autorités s’inquiètent de la présence d’un indésirable. Son nom : Aedes albopictus, plus connu sous le nom de « moustique-tigre ». Un moustique dont les larves s’épanouissent déjà, à l’abri des regards insouciants et non avertis, dans l’eau stagnante des coupelles de pots de fleurs, dans les gouttières ou les jeux et jouets d’enfants qui traînent.

    Comme dans ce quartier pavillonnaire et verdoyant de Bourg-la-Reine (Hauts-de-Seine), où les moustiques-tigres, potentiellement porteurs de virus, sont déjà prêts à passer à l’attaque. La ville, qui a été particulièrement touchée en 2022 et en 2023, a décidé de lutter contre ce fléau le plus tôt possible. Ses élus et ses cadres ont été plus attentifs que d’autres lors de la réunion d’information organisée fin mars en préfecture avec l’agence régionale de santé (ARS).