Baignade dans la Seine et dans la Marne : comment les experts analysent la qualité de l’eau

Les équipes de santé environnementale du Val-de-Marne, à Bonneuil-sur-Marne, sont sur le pont pour analyser les échantillons recueillis dans les cours d’eau. À près de cent jours des Jeux olympiques, l’enjeu est crucial. Y compris pour permettre aux Franciliens de renouer avec la baignade en eau vive.

Bonneuil-sur-Marne, mardi 9 avril 2024. Le laboratoire départemental de santé environnementale effectue des prélèvements dans les eaux de la Seine et de la Marne chaque semaine depuis 2018, de la mi-juin à la mi-septembre. Photo Lucille Schoenhentz
Bonneuil-sur-Marne, mardi 9 avril 2024. Le laboratoire départemental de santé environnementale effectue des prélèvements dans les eaux de la Seine et de la Marne chaque semaine depuis 2018, de la mi-juin à la mi-septembre. Photo Lucille Schoenhentz 

    Pourra-t-on bientôt plonger et nager dans les eaux de la Seine ou de la Marne sans craindre de tomber malade dans la foulée ? Cette question, beaucoup se la posent à près de cent jours du début des Jeux olympiques (JO) de Paris et ses épreuves de triathlon, para-triathlon et natation en eau libre.

    Ce lundi, interrogé sur BFMTV et RMC, Emmanuel Macron a balayé les inquiétudes : « On sera au rendez-vous. J’y tiens énormément, pas seulement pour un plongeon… » a martelé le président de la République, rappelant au passage le milliard d’euros d’argent public investi à travers de nombreux aménagements. « La Seine et la Marne, ce sera un des plus gros héritages de ces Jeux », a-t-il insisté. À travers l’installation, notamment, « de centres nautiques ». Trente-deux sites sont identifiés, avec des ouvertures à court ou moyen terme en Île-de-France.