JO Paris 2024, football : Thierry Henry explique pourquoi il a rappelé Diouf et Matsima

En conférence de presse à la veille du troisième match de poule qui pourrait sceller la qualification en quarts de finale, ce mardi contre la Nouvelle-Zélande, le sélectionneur de l’équipe de France olympique a fait le point sur l’état des troupes.

Thierry Henry envisage de faire tourner son effectif face à la Nouvelle-Zélande mardi. (Photo by Johnny Fidelin/Icon Sport)
Thierry Henry envisage de faire tourner son effectif face à la Nouvelle-Zélande mardi. (Photo by Johnny Fidelin/Icon Sport)

    Dimanche soir, Thierry Henry a décidé de rappeler Andy Diouf (milieu, Lens) et Chrislain Matsima (défenseur, Monaco) pour anticiper d’éventuels forfaits. Alors que le règlement permet l’intégration de réservistes en cours de tournoi, le sélectionneur a fait le choix d’étoffer son groupe avant France-Nouvelle-Zélande, ce mardi à 19 heures à Marseille. À l’entraînement ce lundi, cinq joueurs étaient préservés et se sont entraînés à part (Badé, Koné, Millot, Lacazette et Sildillia).

    Allez-vous faire une large rotation sur ce match ?

    THIERRY HENRY. La volonté de faire tourner est toujours présente. C’est normal quand vous voyez la chaleur qu’on a ici. On ne va pas revenir sur la formule du tournoi mais quand même. 18 joueurs seulement, ce n’est pas évident, je l’ai déjà dit…

    Pourquoi avoir décidé de rappeler 2 réservistes, Diouf et Matsima ?

    Cela va être annoncé assez rapidement. Il y a deux ou trois joueurs qui ont des petits pépins. On veut voir ce qui se passe, on s’est donné la possibilité de voir si c’était possible de rappeler les réservistes. On verra l’évolution des choses dans la journée, mais c’est pour cela qu’on a souhaité les rappeler.

    Peut-on imaginer que Diouf, Matsima ou Lepenant soient sur la feuille de match ?

    Tout est possible, vraiment. Cela dépendra de ce qui va se passer entre là et ce soir. On va regarder les bobos car il y en a.

    D’un point de vue réglementaire, les réservistes peuvent-ils jouer ce mardi et ressortir du groupe ensuite ?

    Oui.

    Peut-on craindre un forfait de Millot qui a pris un coup sur la cheville dimanche ?

    Il est parti faire une IRM. Il a bien crié quand même, il a pris un bon pet. Il fait partie des bobos, on va voir comment cela évolue.

    Si Joris Chotard est à vos côtés en conférence de presse, cela signifie-t-il qu’il sera capitaine ?

    Ça ne veut rien dire du tout. Mais c’est bien qu’il soit là, Joris, c’est un mec de l’ombre. Les Kiliann (Sildillia), Enzo (Millot), Jo (Lepenant)… On oublie souvent ce genre de joueurs d’équilibre alors qu’on a besoin d’avoir des joueurs comme ça, qui savent se placer, arrêter les mecs, lancer un contre. Ce n’est pas forcément sexy mais c’est bien de mettre en valeur ce genre de joueurs qui ne sont pas toujours reconnus à leur juste valeur.

    Guillaume Restes va-t-il rester le gardien titulaire contre la Nouvelle-Zélande ?

    C’est un poste où tu te blesses moins mais quand tu es dans le camp adverse, les gardiens sont plus haut, tu fais des sprints. On peut essayer d’avoir une continuité à ce poste-là, mais la rotation c’est important. On est un groupe et il faut impliquer tout le monde.