« Il faut éviter de se resservir » : comment les sportifs qui vont faire les Jeux mangent pendant les fêtes

Comme de nombreux Français, les sportifs tournés vers les JO 2024 vont aussi profiter de leur famille pendant les fêtes de fin d’année. En se mettant plus ou moins de contraintes au moment de passer à table.

Yohann Ndoye-Brouard (au milieu), ici aux championnats d'Europe en petit bassin en décembre, va surveiller ses repas pendant les fêtes pour bien attaquer le stage avec l'équipe de France le 3 janvier. Icon sport/LaPresse
Yohann Ndoye-Brouard (au milieu), ici aux championnats d'Europe en petit bassin en décembre, va surveiller ses repas pendant les fêtes pour bien attaquer le stage avec l'équipe de France le 3 janvier. Icon sport/LaPresse

    Tiens, voilà le foie gras. Hop ! on ouvre une nouvelle bouteille de blanc. Et au fait, il reste du gâteau. Le refrain est connu, et revient une fois par an, à cheval entre Noël et Nouvel An pour de très nombreux Français. Des repas copieux, gras, souvent synonymes de kilos supplémentaires au sortir du tunnel des retrouvailles familiales. Rien de bien problématique dans le fond. Mais un peu plus préoccupant pour ceux dont le corps est particulièrement sollicité en cette année olympique, avec le rendez-vous des JO de Paris dans le collimateur.

    Mais échéance olympique ou non, les incartades gourmandes pendant les fêtes sont un phénomène connu chez les athlètes. « Certains vont rentrer chez eux très motivés pour essayer de diminuer leur masse grasse, décrit Véronique Rousseau, diététicienne et nutritionniste du sport à l’Insep. On ne va pas casser l’élan du sportif, mais on va lui dire que ça n’est pas la période la plus favorable pour se donner des objectifs qui auront des risques de ne pas être atteints. Certains débarquent début janvier en consultation en disant qu’ils ont abusé, on les rassure. »