JO 2024 : dans un Paris de nuit, le travail « plus agréable » des chauffeurs livreurs

Dans une capitale cadenassée pour la période des Jeux olympiques, les chauffeurs livreurs des bars et restaurants de la capitale ont dû s’adapter à ces nouvelles conditions de travail, menant désormais leurs livraisons au milieu de la nuit. Dans une atmosphère plus calme que le reste de l’année.

Paris, VIe arrondissement. Les chauffeurs livreurs de France Boisson ont du s'adapter en livrant de nuit, comme Robert à gauche, parfois pendant le service des cafés. Ici sur le boulevard Saint-Germain. LP/Simon Gourru
Paris, VIe arrondissement. Les chauffeurs livreurs de France Boisson ont du s'adapter en livrant de nuit, comme Robert à gauche, parfois pendant le service des cafés. Ici sur le boulevard Saint-Germain. LP/Simon Gourru

    Un café noir dans la main, Robert, 50 ans, fait une pause dans sa tournée, le temps de sortir sa machine et de dresser, numériquement, la facture du Allard, un restaurant du VIe arrondissement de Paris. Il est un peu plus d’une heure du matin et la tournée de ce chauffeur-livreur de France Boissons, que nous avons suivi il y a quelques jours, commence dans l’hyper centre de Paris. En cette période olympique, le leader de la distribution d’alcools, eaux et sodas, comme les autres livreurs du secteur, a dû réaménager ses livraisons qui se font désormais la nuit : une demande des autorités afin de fluidifier le trafic routier en journée durant la période olympique.

    Un été particulier dont la préparation occupe France Boissons depuis 2023. « Des équipes travaillent intensément depuis de nombreux mois sur la préparation, la livraison mais aussi les RH, il fallait anticiper tout cela, développe le président Laurent Théodore. Le tout en étroit contact avec les autorités, au fur et à mesure des précisions apportées qui évoluaient chaque jour. »