Les Jeux de rêve des créatrices de l’hymne olympique de Colombes : « On n’avait jamais vu ça ici »
Virginie Fraioli et Peggy Rolland avaient imaginé un hymne olympique maison qui a largement dépassé Colombes (Hauts-de-Seine) et essaimé dans toute la France. La seconde a même été relayeuse de la flamme et a transmis la torche à Jean-Claude Perrin, juste avant son entrée dans le stade Yves-du-Manoir. Elles nous racontent leurs JO entre ferveur populaire et émotions personnelles.
Vacances ou pas, pas question pour Virginie Fraioli de quitter Colombes avant la fin des JO de Paris 2024. « J’ai été biberonnée aux JO… » prévient la prof de danse. Au printemps, Virginie Fraioli et son amie Peggy Rolland ont fait chauffer YouTube (plus d’un million de vues) et les réseaux sociaux avec « Portons la flamme », un hymne olympique made in Colombes (Hauts-de-Seine), l’aboutissement de plusieurs mois de travail avec les enfants de la commune. Leur aventure olympique ne s’est pas arrêtée là.
Peggy a été sélectionnée pour le relais de la flamme. Le 24 juillet, c’est elle qui a transmis la torche à Jean-Claude Perrin, l’ancien entraîneur de perchistes avant que ce dernier ne pénètre dans le stade Yves-du-Manoir. Juchée sur son triporteur, Virginie a quant à elle devancé le cortège de quelques mètres et harangué la foule sur les deux kilomètres de passage de la flamme à Colombes. Deux jours plus tard, la musicienne-compositrice-autrice et la prof de danse étaient invitées avec quelques enfants du centre de loisirs Buffon, dans le quartier du Petit-Colombes, à assister à la cérémonie d’ouverture des Jeux, à Paris.
