À Beaugency, le week-end festif des étudiants vétérinaires a viré au cauchemar

Rassemblés au camping municipal de Beaugency (Loiret) pour leur week-end annuel, 950 étudiants vétérinaires, venus de tout le pays, ont été surpris par la pluie et le froid. Après une première intervention des pompiers, qui ont secouru samedi 30 mars 46 personnes en hypothermie, les autorités ont décidé d’interrompre l’événement ce dimanche à cause du risque élevé d’orage.

La fête est finie pour 950 étudiants inscrits dans quatre écoles vétérinaires de tout le pays qui s'étaient réunis à Beaugency (Loiret) : ils ont dû lever le camp ce dimanche 31 mars après-midi après des hospitalisations pour hypothermie. (Photo d'illustration). AFP
La fête est finie pour 950 étudiants inscrits dans quatre écoles vétérinaires de tout le pays qui s'étaient réunis à Beaugency (Loiret) : ils ont dû lever le camp ce dimanche 31 mars après-midi après des hospitalisations pour hypothermie. (Photo d'illustration). AFP

    La promesse d’un week-end festif et sportif a tourné court. Rassemblés au camping Val-de-Flux de Beaugency (Loiret), 950 étudiants inscrits dans quatre écoles vétérinaires de tout le pays ont levé le camp ce dimanche 31 mars après-midi à cause de la météo capricieuse de ce week-end pascal. L’événement avait très mal démarré. Une quarantaine de sapeurs-pompiers sont intervenus le samedi au petit matin pour secourir 46 personnes, victimes d’hypothermie. « Deux étudiants ont été admis au CHU d’Orléans pour un suivi sans conséquences », expose Gabriel, le président de l’association qui organise cet événement annuel. « Les pluies ont été très intenses et ininterrompues. Dans les tentes, toutes les affaires étaient trempées. Certains n’avaient plus de vêtements de rechange. »

    Un gymnase réquisitionné

    La mairie de Beaugency a aussitôt réquisitionné un gymnase, que la Croix-Rouge a équipé en lits et en couvertures, afin d’accueillir les campeurs les plus touchés. Échaudés par cette nuit de cauchemar, quelques-uns ont prématurément plié bagage, tandis que la plupart des participants n’avaient pas renoncé à poursuivre la fête sous la surveillance étroite des autorités. Les prévisions de Météo France ont finalement douché leurs espoirs. Le risque élevé d’orage pour la nuit de dimanche à lundi a conduit la préfecture du Loiret à demander aux organisateurs d’interrompre leur week-end. « Les cars nous attendent en milieu d’après-midi. Nous allons tous rentrer chez nous une journée avant l’heure », regrette Gabriel. « Tout le monde est évidemment déçu mais il convenait avant tout de n’exposer personne au danger ! »