Juricic, la force tranquille

Juricic, la force tranquille

    On l'avait quitté au terme de la saison 2004-2005 sous l'ère Nikola Matijasevic. Cinq ans plus tard, Igor Juricic a effectué son retour dans l'Oise, mais cette fois-ci en suivant Gabriel Denys, qu'il a connu l'an passé à Saint-Quentin et dont il était le capitaine, le relais sur le parquet. Toujours souriant et disponible, le Croate, qui vient de fêter ses 35 ans, n'a pas mis longtemps à trouver ses marques au sein de ce collectif et dans la ville préfecture. Dès demain, il sera encore à pied d'oeuvre à Dunkerque en Coupe de France.

    « Pour moi qui ai deux enfants, revenir à Beauvais, une ville que je connais, est un élément important. Et puis, même si les dirigeants saint-quentinois désiraient me conserver, le fait que le coach désire que je le rejoigne était pour moi une belle marque de confiance. J'ai donc décidé de relever le challenge et de signer pour deux saisons au Bouc », attaque Juricic.

    «J'aime le contre »

    Et d'enchaîner : « D'ailleurs j'ai pu constater que beaucoup de choses avaient changé. Il y a encore plus de gens qui travaillent au club et nous pouvons nous entraîner correctement à l'Elispace, ce qui n'était pas toujours le cas dans le passé. » Avec Miloslav Javurek et Christophe Songolo, il forme le trio de contreurs. En fonction des matchs, des adversaires et des choix de l'entraîneur, il débute ou non les matchs. Une situation qui ne le gêne pas le moins du monde. « Nous sommes trois joueurs pour deux places. Nous avons tous les trois des points forts et nous travaillons. Central, c'est un poste très particulier, assez peu exposé mais j'aime le contre », poursuit l'Oisien. Samedi dernier à Rennes, il a marqué à cinq reprises sur contre et autant de fois sur attaques rapides. Un excellent bilan.

    « L'ambiance est excellente dans l'équipe. Maintenant, nous prenons les matchs comme ils viennent. Il ne faut pas oublier que nous jouons ensemble depuis seulement trois mois. Alors finalement je pense que les points pris au tie-break contre Tours ou Poitiers ne sont pas forcément des mauvaises choses. Et quand on regarde de plus près, Nice, qui nous a battus lors de la première journée, a aussi fait tomber Poitiers, analyse le central. Nous ne pouvons pas revenir sur le passé. Alors poursuivons sur cette voie car le championnat est très serré. »