« Ça fait long » : mort il y a 13 ans après une soirée en boîte, Arnaud Lepage aura enfin un procès

En septembre 2024, treize ans après la mort d’Arnaud Lepage, la cour d’assises de l’Oise jugera le videur de la discothèque beauvaisienne le Calypso, accusé de « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». La fin d’une longue attente pour Raymonde et Alain Lejeune, les grands-parents de la victime.

Ons-en-Bray (Oise), mardi 7 mai. Raymonde et Alain Lejeune connaissent parfaitement toutes les pièces du dossier d'Arnaud Lepage, leur unique petit-fils, décédé il y a treize ans. LP/Patrick Caffin
Ons-en-Bray (Oise), mardi 7 mai. Raymonde et Alain Lejeune connaissent parfaitement toutes les pièces du dossier d'Arnaud Lepage, leur unique petit-fils, décédé il y a treize ans. LP/Patrick Caffin

    « Le deuxième jour du procès aura lieu pour les 13 ans de la mort d’Arnaud. » Raymonde Lejeune, la grand-mère d’Arnaud Lepage, n’a pas besoin de regarder le calendrier pour noter ce triste anniversaire. Le 24 septembre 2011, après une soirée au Calypso, une discothèque de Beauvais (Oise), son petit-fils âgé de19 ans était retrouvé inconscient dans sa chambre du foyer des jeunes travailleurs. Victime d’un traumatisme crânien, il décédait quelques heures après. Depuis ce jour, Raymonde et son mari, Alain, n’attendent qu’une chose : un procès.

    Ce sera chose faite, du 23 au 27 septembre, avec le passage devant la cour d’assises de l’Oise d’Azelarab A., alors videur au sein de l’établissement de nuit, qui devra répondre des faits de « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner », « non-assistance à personne en danger » et « subornation de témoin ». Le videur est accusé d’avoir porté deux coups de poing à la tête d’Arnaud Lepage.