« Il y a quelque chose que je n’ai pas dit » : coup de théâtre au procès de l’attaque d’un kinésithérapeute

Une ancienne petite amie à décharge de Sylvain, accusé d’avoir organisé l’attaque du kiné à Paris, a envoyé, après son audition, un mail à la cour d’assises pour expliquer que contrairement à ce qu’elle avait déclaré, il l’avait contactée « dix à quinze fois avant le procès ».

Cour d'assises de Paris. Neuf accusés sont jugés pour association de malfaiteurs et tentative de meurtre en bande organisée. LP/Carole Sterlé
Cour d'assises de Paris. Neuf accusés sont jugés pour association de malfaiteurs et tentative de meurtre en bande organisée. LP/Carole Sterlé

    Coup de théâtre à la cour d’assises de Paris, où neuf personnes comparaissent pour tentative de meurtre, cinq ans après l’agression d’un kinésithérapeute à Paris XVIe. Ce jeudi, une ancienne petite amie, entendue en visio à la demande de Sylvain F., professeur de musique et ancien patient du kiné, est revenue sur sa déposition.

    « Nous avons reçu un courrier du tribunal de Foix, annonce la présidente de la cour d’assises, Caroline Jadis-Pomeau avant de lire la lettre adressée par Ana (son prénom est modifié) entendue une heure plus tôt. « Madame la présidente, il y a quelque chose que je n’ai pas dit, par stress. J’ai plusieurs fois eu Monsieur F. au téléphone depuis sa sortie de prison, dix ou quinze fois au téléphone. On a parlé de tout ce qui s’était passé, depuis toutes ces années, je lui ai aussi parlé de ma vie. J’étais au courant du procès. Il ne m’a pas dit ce que je devais dire mais ça l’aurait mis en mauvaise position (…) »