«Ça m’a sauvé la vie» : ces résidences de l’Oise offrent une seconde chance aux plus démunis

    Après le Clos-Saint-Jacques à Beauvais, l’association Habitat et humanisme va ouvrir le Kiosque à Crépy-en-Valois. Les locataires y trouveront un toit et le soutien de bénévoles pour se reconstruire.

     Beauvais, le 1er avril 2021. La résidence du Clos-Saint-Jacques fournit depuis cinq ans un toit et une stabilité à des personnes en grande difficulté.
    Beauvais, le 1er avril 2021. La résidence du Clos-Saint-Jacques fournit depuis cinq ans un toit et une stabilité à des personnes en grande difficulté. LP/Stéphanie Forestier

    Laurent, 58 ans, est un ancien banquier. Directeur d'agence, il avait une belle vie avant que son divorce ne soit prononcé et qu'il ne perde son travail. Sans toit, le quinquagénaire a vécu ici et là. Séverine, elle, a 48 ans. La maman d'une fillette de bientôt 6 ans est une enfant de l'assistance publique. Elle a connu la rue, les foyers, les centres d'hébergement d'urgence et de trop nombreux épisodes de violence. S'ils ont des parcours de vie opposés, Laurent et Séverine vivent désormais sur le même palier.

    Leur nouveau domicile ? Un ancien presbytère de Beauvais que l'association Habitat et humanisme, implantée dans le département depuis dix ans, a réhabilité. Le mouvement, qui agit contre le mal-logement, compte 56 associations couvrant 80 départements français. Dans l'Oise, il ambitionne d'ouvrir un second port d'attache, à la rentrée de septembre, à Crépy-en-Valois.