Les ruches du musée d’Hétomesnil enfin inaugurées

Christian Bouillaux s’occupe des ruches du musée de la vie agricole d’Hétomesnil depuis un an. Il distillera son savoir au public samedi 1er juin lors de l’inauguration.

 Christian Bouillaux, apiculteur amateur de 68 ans, s’occupe des ruches installées depuis un an dans le musée de la vie agricole d’Hétomesnil.
Christian Bouillaux, apiculteur amateur de 68 ans, s’occupe des ruches installées depuis un an dans le musée de la vie agricole d’Hétomesnil. LP/M.B.-L.

    Il remplit un seau d'eau pour abreuver… ses 80 000 abeilles. Comme chaque semaine en pleine saison, Christian Bouillaux, apiculteur amateur, prend soin de trois des six ruches du musée de la vie agricole d'Hétomesnil. Cela va faire bientôt un an que ces six petites maisons colorées, lancées en partenariat avec la Communauté de communes de la Picardie Verte et le syndicat Oise apicole, ont investi l'espace vert du musée. Mais ce n'est que ce samedi 1 er juin qu'elles seront inaugurées en présence des élus locaux et du public.

    À la recherche de la reine

    Alors, un an après, l'heure du bilan a sonné. « Je suis satisfait : on a récupéré 50 kg de miel cette saison contre 15 l'an passé. Il y a simplement une ruche qui n'a pas de reine », précise-t-il.

    La reine justement, cette énorme abeille qui permet à l'essaim de se reproduire, les visiteurs la verront de près ce samedi. « Avec Patrick Seillier, le deuxième apiculteur, on l'extraira d'une colonie pour l'insérer dans la ruchette pédagogique avec une surface vitrée. » Car le musée vient de recevoir la panoplie idéale pour devenir incollable sur nos amies pollinisatrices. Et ce, grâce à la participation des élèves du lycée Jules-Vernes qui ont confectionné une jolie ruche décorée.

    Reste que cette reine, il faudra la trouver. « C'est vrai qu'au début, je mettais du temps. Du coup, je l'ai marquée avec du bleu », rit l'ancien formateur à la retraite.

    Pénurie de miel

    Quand le syndicat apicole lui a proposé de participer au projet, Christian Bouillaux n'a pas hésité. « Même si 13 ruches, ça commence à faire beaucoup », avoue-t-il. Mais l'année dernière, il était bien content d'avoir ses anciennes sous la main. « On venait juste de les installer. Le miel récolté, vendu au musée, était pris d'assaut. Du coup, pour en avoir assez, j'en rapportais de mes autres essaims. » Ni vu, ni connu.