Oroër : petite commune restaure petit patrimoine

Dans la petite commune d’Oroër, la commune a décidé de restaurer son calvaire. Pour la maire, il s’agit de préserver le patrimoine rural.

 Ce mardi, à Oroër. Le calvaire, situé rue de Byon, va être restauré.
Ce mardi, à Oroër. Le calvaire, situé rue de Byon, va être restauré. LP/Juliette Duclos

    Dans la rue de Byon, à Oroër, quelques maisons, un champs et un calvaire, qui accuse le coup de l'âge. Si les riverains l'ont toujours connu, il s'agit désormais de restaurer ce monument catholique pour les générations futures. «Cela me faisait suer de le voir se dégrader, relate la maire (SE) de la ville, Arlette Devaux. Surtout que les habitants y sont attachés, c'est l'histoire de nos villages qui passe par ces édifices, il faut les préserver. »

    Un devis a donc été réalisé pour lui redonner son panache d'antan. Les travaux devraient commencer d'ici à la fin de l'année, pour un coût total de près de 3700 euros. «On attend la réponse pour la subvention, précise l'élue, mais on veut en faire quelque chose de jolie, avec une margelle en pierre. »

    Une initiative saluée par les habitants rencontrés. «C'est vrai que ça fait partie de notre paysage rural, estime Christophe, qui habite dans la commune depuis près de vingt ans. Si on ne garde pas ça, il finira par ne plus rien nous rester. C'est comme pour les monuments aux morts, on a un devoir de mémoire. » L'an passé, l'enceinte du cimetière avait également été réhabilité.

    Une aide de 1500 euros

    Des restaurations permises par le soutien de la communauté de communes de l'Oise picarde (CCOP) qui, depuis deux ans, subventionne la restauration du « petit patrimoine », avec une aide plafonnée à 1500 euros, dans la limite de 50% du montant total des travaux.

    « Dans les petites communes, on n'a pas beaucoup de sous, donc on privilégie les travaux qui concernent tout le monde, comme la voirie ou les écoles, raconte Arlette Devaux. Le patrimoine, c'est vraiment le parent pauvre des petites villes rurales, on remet toujours la restauration à demain, alors cette petite subvention, cela nous incite à la faire. »

    En tout, 15 aides financières ont été accordées par la CCOP l'an passé, entre la rénovation d'un puits communal à Viefvillers ou encore la réfection de l'autel de l'église à Rocquencourt.