La vidéo-verbalisation va faire son apparition à Pont-Sainte-Maxence

Chiffres à l’appui, Arnaud Dumontier s’est félicité de sa politique sécuritaire, qu’il entend bien poursuivre et même intensifier.

 Pont-Sainte-Maxence, samedi. Lors de ses vœux, le maire de Pont-Sainte-Maxence, Arnaud Dumontier, a rappelé sa détermination en matière de sécurité.
Pont-Sainte-Maxence, samedi. Lors de ses vœux, le maire de Pont-Sainte-Maxence, Arnaud Dumontier, a rappelé sa détermination en matière de sécurité. LP/Hervé Sénamaud

    « J'ai fait de la lutte contre toutes les délinquances le marqueur identitaire de notre mandat. » Pour ses traditionnels vœux à la population, samedi, le maire de Pont-Sainte-Maxence, Arnaud Dumontier (LR), n'a laissé aucune ambiguïté quant à la poursuite de son action en matière de sécurité. Et l'élu de dresser un bilan chiffré pour illustrer son propos… en taclant son prédécesseur.

    « En 2013, il y avait eu 88 cambriolages. En 2017, 30. Même chose pour les voitures volées : 113 en 2013 contre 65 en 2017. Et les voitures brûlées ? 11 en 2013, 2 en 2017. » Maire de Pont-Sainte-Maxence jusqu'en 2013, Michel Delmas (PS) doit encaisser l'attaque en silence mais dénoncera, quelques heures plus tard, « des manipulations de la vérité ».

    Une nouvelle suppression du RSA à venir

    Pas de quoi freiner Arnaud Dumontier qui, en 2018, s'en prendra aux chauffards. « Grâce aux caméras que nous avons déployées, nous allons mettre en place la vidéo-verbalisation afin de sanctionner ceux qui commettent des infractions routières, non seulement au péril de leur vie mais aussi de celle d'un tiers. Cela sera de nature à tempérer les ardeurs des abrutis qui prennent nos routes pour des circuits. »

    En 2017, la suppression du RSA d'un homme régulièrement alcoolisé dans les rues de Pont avait suscité de larges débats, bien au-delà de la ville. Sans effet sur la détermination du maire. « Ceux qui m'ont détesté pour cette raison auront l'occasion de me haïr un peu plus car un deuxième individu, dans les toutes prochaines semaines, verra aussi son RSA supprimé », avertit le maire.

    Des opérations policières espérées

    Quant aux trafics de drogues, ils resteront plus que jamais dans le collimateur d'Arnaud Dumontier. « J'ai demandé par écrit au procureur de la République de Senlis des opérations fortes et dissuasives contre ces dealers au sujet desquels je maintiens mon terme de racaille. J'ai aussi demandé au sous-préfet de l'arrondissement de Senlis toute fermeture administrative qu'il convient », pour perturber les trafiquants dans leurs habitudes.

    Autre nouveauté, depuis le 1er janvier, des patrouilles pédestres mixtes composées de militaires de la gendarmerie nationale et d'agents de la police municipale ont fait leur apparition dans le centre-ville. « J'ai confiance en eux pour reprendre le terrain », résume le maire.