«Poser mes valises et retrouver ma sérénité» : des Oisiens en situation de précarité accueillis à Noailles

Ouvertes il y a quelques mois, la pension de famille et la résidence d’accueil de Noailles afficheront complet fin mai. Victimes de violences conjugales, sans domicile fixe... les résidents, en très grande précarité, y trouvent un logement et un accompagnement personnalisé. Témoignages.

Noailles, début avril. Dominique, victime de violences conjugales, ici avec Gauthier Kamandji, directeur adjoint du foyer, a trouvé refuge dans la pension de famille qui a ouvert il y a quelques mois. LP/Patrick Caffin
Noailles, début avril. Dominique, victime de violences conjugales, ici avec Gauthier Kamandji, directeur adjoint du foyer, a trouvé refuge dans la pension de famille qui a ouvert il y a quelques mois. LP/Patrick Caffin

    Trois entrées la semaine dernière, deux la semaine prochaine. La pension de famille Camille-Claudel et la résidence d’accueil Auguste-Rodin, à Noailles (Oise), continuent de se remplir doucement. « L’hiver s’est relativement bien passé avec un taux qui avoisine les 80 % de remplissage, précise Gauthier Kamandji, directeur adjoint de la structure. On continue d’accueillir les personnes qui nous sont envoyées. Pour mi-mai, on devrait atteindre les 98 %. »

    Tout a commencé en 2018, lorsque l’État a lancé la création de 10 000 places en pension de famille et de résidences d’accueil. La SA HLM de l’Oise, l’association Accueil & Promotion et la commune de Noailles ont proposé de réhabiliter l’ancienne résidence pour personnes âgées. Après 20 mois de travaux pour un investissement de 2,3 millions d’euros, la pension de famille compte 25 places et la résidence 21 places.