Rentrée scolaire : dans l’Oise, la longue et difficile fusion des petites écoles de campagne

Afin de garantir de meilleures conditions à leurs élèves mais aussi à leurs enseignants, trois villages se sont réunis pour créer leur groupe scolaire commun. Un projet de longue haleine pour les élus.

Villers-Saint-Genest, le vendredi 1er septembre. Si le groupe scolaire Simone-Veil est ouvert depuis le mois de mai, une centaine d'élèves y feront leur première rentrée scolaire ce lundi. LP/Simon Gourru
Villers-Saint-Genest, le vendredi 1er septembre. Si le groupe scolaire Simone-Veil est ouvert depuis le mois de mai, une centaine d'élèves y feront leur première rentrée scolaire ce lundi. LP/Simon Gourru

    La pancarte « Groupe scolaire Simone Veil » est encore enveloppée dans du papier bulle, ce vendredi matin, n’attendant plus que d’être fixée. Dans ce coin de campagne de l’Oise, à la frontière de la Seine-et-Marne, où il n’y a qu’un employé de mairie, commun à deux villages, ce sont les maires de Bouillancy et de Villers-Saint-Genest qui vont se charger de fixer l’écriteau.

    Ici, l’école a longtemps été dispersée en plusieurs sites. Une partie dans un village, une classe dans un autre, un service de restauration scolaire organisé dans une salle des fêtes où les élèves devaient se rendre en bus… C’est désormais du passé. Alors que 157 480 élèves reprennent ce lundi matin le chemin de l’école au sein des 968 établissements du département - dont 844 écoles -, une centaine d’enfants connaîtront leur première rentrée dans le tout nouveau groupe scolaire. Ce dernier, situé à Villers-Saint-Genest, est commun avec les villages de Bouillancy et Réez-Fosse-Martin, soit un peu moins de 1 000 habitants à eux trois. Un projet sur lequel travaillent les élus depuis une dizaine d’années.