Agriculteurs en colère : « Tous les accès à Paris sont bloqués », la capitale inaccessible par l’autoroute

Les agriculteurs manifestant sur les autoroutes franciliennes ont bloqué tous les accès à Paris avant 8 heures.

    Débuté lundi, le barrage des agriculteurs autour de la capitale se poursuit ce mardi. « Tous les accès à Paris sont bloqués », a indiqué ce mardi matin sur RMC Arnaud Quémard, directeur général de la Sanef (Autoroutes de France).



    Sur l’A1, l’A4, l’A6 ou encore l’A13, des agriculteurs ont passé la nuit dans leur tracteur après avoir entamé lundi après-midi leur blocage. À 8h30, neuf portions d’axes routiers étaient bloquées, selon la Direction des routes Île-de-France. En voici le détail.

    - A1 vers Paris : FERMÉE entre Senlis (60) et Roissy-en-France- A1 vers la province FERMÉE à la hauteur de la commune d’Épiais-lès-Louvres (95)

    - A4 vers Paris : FERMÉE entre Serris et Ferrières-en-Brie- A4 vers la province : FERMÉE entre Ferrières-en-Brie et Serris

    - A6 vers Paris : FERMÉE à Villabé

    - A13 dans les deux sens : FERMÉE à hauteur de Mantes-la-Jolie (échangeur n°12, après le péage de Buchelay)

    - A10 dans les deux sens : FERMÉE à hauteur de Dourdan (échangeur n°10 juste après le péage de St-Arnoult)

    - A15 vers Paris : FERMÉE à hauteur d’Argenteuil (sortie n°2 « Argenteuil-centre » Obligatoire)- A5a vers Paris : FERMÉE à Réau

    - A5a vers la province : FERMÉE à Moissy-cramayel

    - A16 vers la province : FERMÉE à hauteur de l’Isle-Adam- A16 vers Paris : FERMÉE entre Hardivillers (60) et l’Isle-Adam

    - N184, bretelle d’accès à l’A16 FERMÉE, à hauteur de Nerville-le-Forêt

    Vous pouvez retrouver toutes les informations de trafic de la Direction des routes d’Île-de-France en direct sur leur site Internet.

    Selon une source policière, les blocages autour de Paris ont impliqué lundi un millier d’agriculteurs et « un peu plus de 500 engins ». Sur les points de blocage, les agriculteurs ont ramené ravitaillement, groupes électrogènes, citernes d’eau, toilettes de chantiers. Et organisé des rotations.

    Pour la Sanef, ce blocage n’est pas sans conséquence. Arnaud Quémard a estimé ce mardi matin que les blocages entraînaient une baisse de 30 à 40 % du trafic, avec des pertes de revenus non négligeables. « C’est un manque à gagner important (…) Ce sont aussi des coûts supplémentaires car, contrairement à ce que disaient les agriculteurs sur le fait de nettoyer après leur passage, on retrouve d’énormes quantités de débris sur nos autoroutes, explique-t-il. En Moselle, par exemple, on a nettoyé 76 semi-remorques de déchets sur l’autoroute après le passage des agriculteurs. »