Crack à Paris : une cinquantaine de places d’accueil pour se mettre au vert loin de l’Île-de-France

INFO LE PARISIEN. L’Agence régionale de santé d’Île-de-France coordonne le départ, loin de la capitale, de consommateurs de crack désireux de se soigner. Une première à l’échelle du pays. Quelques séjours ont déjà eu lieu, comme en Occitanie.

Désireuses de laisser le triste épisode du square Forceval (Paris XIXe) derrière elles, les autorités s'activent pour rechercher des places de soins loin des tentations de la capitale. LP/Pauline Darvey
Désireuses de laisser le triste épisode du square Forceval (Paris XIXe) derrière elles, les autorités s'activent pour rechercher des places de soins loin des tentations de la capitale. LP/Pauline Darvey

    Une zone résidentielle dans la pinède, la mer à vingt minutes. Dans cette villa, réservée aux consommateurs de drogue qui veulent faire un break de six semaines, deux chambres sont destinées à des consommateurs de crack franciliens. « Il faut que notre séjour puisse servir de sas », résume le chef de service de ce centre de soins du groupe SOS en Occitanie, joint ce vendredi 10 février, où deux anciens usagers ont déjà été accueillis, les semaines passées.

    L’idée n’est pas d’aller fumer sa pipe au soleil, mais d’être dans une démarche de soins. « L’ampleur persistante du phénomène montre la complexité de la réponse, et souligne la nécessité d’explorer de nouvelles pistes pour améliorer le parcours de soins des usagers », indique la note de cadrage du ministère de la Santé d’avril 2022 qui précise les contours de ce dispositif. Il est question de trouver une cinquantaine de places.