Dans cet immeuble parisien, les résidents sont devenus de vrais amis... grâce au confinement

En mars dernier, ils nous racontaient leur confinement. Près de deux mois plus tard, les habitants du 134, rue de Turenne (IIIe) nous expliquent comment cette période a raffermi les liens de voisinage.

 Les habitants du 134, rue de Turenne (IIIe). Sur le balcon : Benjamin Djiane, sa compagne Carole, leur fille Paloma et Odile qui habite au 4e étage. A la fenêtre, le boulanger Benjamin Turquier, sa compagne Carole et leur fils Paul.
Les habitants du 134, rue de Turenne (IIIe). Sur le balcon : Benjamin Djiane, sa compagne Carole, leur fille Paloma et Odile qui habite au 4e étage. A la fenêtre, le boulanger Benjamin Turquier, sa compagne Carole et leur fils Paul. LP/Philippe Baverel

    Deux mois après avoir sonné à leur porte pour leur demander comment ils vivaient les premiers jours du confinement, nous avons retrouvé les habitants du 134, rue de Turenne (IIIe), un immeuble de six étages construit en 1835 dans le nord du Marais, pour savoir quel bilan ils dressaient de cette expérience inédite.

    Tordant le cou à une idée reçue selon laquelle les Parisiens vivraient dans l'ignorance de leurs voisins, ils constatent à l'unanimité que ces huit semaines passées à domicile les a paradoxalement rapprochés les uns des autres. Comme un symbole de la vie qui continue malgré l'épidémie, Hugo, dont les parents vivent au premier étage, est né le 22 avril à la maternité de l'hôpital Necker…