« En cas de dégradations, nous porterons plainte »

Valérie Pécresse, présidente (LR) de la région

« En cas de dégradations, nous porterons plainte »

    « La région va procéder à un état des lieux après cette occupation et portera plainte en cas de dégradations constatées. » Dans un communiqué diffusé dès la fin de matinée, Valérie Pécresse, la présidente (LR) de la région Ile-de-France qui a dans ses compétences les lycées, a justifié l'évacuation de l'établissement de la rue Clavel avant d'exprimer sa reconnaissance aux forces de police.

    L'opération menée dans un contexte de crise migratoire et de saturation totale des centres d'hébergement francilien a été vivement critiquée par les soutiens des migrants qui dénoncent son caractère précipité. Mais à la région, on assume.

    « C'était une question de principe ! Juste le respect du droit qui va nous permettre de récupérer la pleine propriété du lycée », martèle un proche de la présidente de région en invitant à ne pas se tromper de débat. « La question des places d'hébergement pour réfugiés et l'occupation illégale d'un lycée sont deux sujets différents », insiste-t-il en relativisant le tableau qui a été dressé de l'établissement. « Ce n'est pas un lycée désaffecté mais un lycée en pleine réfection qui doit rouvrir en 2017. »