JO Paris 2024 : sur le Champ-de-Mars, les riverains se préparent à « vivre sous cloche pendant 6 mois »

Les installations en vue des Jeux olympiques et paralympiques démarrent cette semaine aux abords des pelouses du Champ-de-Mars, dans le VIIe arrondissement. Périmètre fermé, entrées interdites, bus déviés… Les riverains s’apprêtent à cohabiter avec un important chantier pour quatre mois.

Champ-de-Mars, à Paris (VIIe), ce mardi. Les premières barrières ont été installées en vue du montage du site olympique de la tour Eiffel. LP/Céline Carez
Champ-de-Mars, à Paris (VIIe), ce mardi. Les premières barrières ont été installées en vue du montage du site olympique de la tour Eiffel. LP/Céline Carez

    Au milieu des centaines de mètres de barrières métalliques érigées, des tractopelles et camions-grues accompagnent un ballet de vigiles, ouvriers et techniciens en gilets fluo. Cette semaine, les riverains du Champ-de-Mars (VIIe) apprennent à cohabiter avec un chantier de taille qui va, au cours des quatre prochains mois, métamorphoser le site en vue des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Le montage du site de compétition, l’un des sept lieux patrimoniaux retenus pour les Jeux dans la capitale, a commencé.

    Classé au patrimoine mondial de l’Unesco, le Champ-de-Mars accueillera les épreuves de beach-volley et de cécifoot du 26 juillet au 8 septembre, dans ce qui doit devenir « une arène temporaire à ciel ouvert », promet Paris 2024 sur son site. Aux abords de ce poumon vert de 24 ha, qui relie le Trocadéro à l’École militaire, aujourd’hui en proie à l’insécurité, des commerçants — la guinguette, le théâtre de Guignol et le karting — ont déjà été contraints de plier bagage pour faire place nette avant les Jeux.