Paris : le duo de cambrioleurs monte-en-l’air passait par les toits des beaux quartiers

Un père de famille de 46 ans a été condamné pour s’être emparé de 190 000 euros en argent liquide, en bijoux, en maroquinerie et en montres de luxe lors de cambriolages «à l’ancienne». Il a refusé de donner l’identité de son complice, qui court toujours.

 Après avoir forcé les fenêtres des étages supérieurs des immeubles, les cambrioleurs repartaient avec des butins de plusieurs dizaines de milliers d’euros.
Après avoir forcé les fenêtres des étages supérieurs des immeubles, les cambrioleurs repartaient avec des butins de plusieurs dizaines de milliers d’euros. LP/Olivier Boitet

    Mamadou K. est ce qu'on appelle un monte-en-l'air. Autrement dit un cambrioleur de haut vol spécialisé dans les casses par les toits des beaux quartiers de la capitale. Cet homme de 46 ans a été condamné, jeudi soir par le tribunal correctionnel de Paris, à une peine de trois ans de prison dont deux avec sursis. Devant la barre de la XXIe chambre, le quadragénaire comparaissait pour avoir commis deux cambriolages, le 3 décembre 2019 et le 17 avril 2020, empochant avec un mystérieux complice un butin de 190 000 euros en argent liquide, en bijoux, en maroquinerie et en montres de luxe.

    Allure sportive et mains puissantes, l'homme est doté du physique de l'emploi. Sa technique consistait à utiliser un Pass pour se glisser dans les immeubles durant la nuit avant de grimper dans les étages par l'escalier, de se hisser sur les toits puis d'entrer dans un appartement du dernier étage en forçant une fenêtre.