Tags en série, publicité sauvage… Face à ceux qui « salissent les murs », Paris durcit (encore) le ton

La municipalité annonce le lancement d’une procédure contre un tagueur récidiviste. En parallèle, 500 affiches sauvages sont retirées chaque semaine des murs de la capitale. Un fléau auquel la Ville compte mettre fin « dans un délai court ».

Quai de Bourbon (IVe), le 17 juillet 2023. D'après la Ville, près de 3 500 signalements pour des graffitis sont effectués chaque semaine à Paris. LP/Paul Abran
Quai de Bourbon (IVe), le 17 juillet 2023. D'après la Ville, près de 3 500 signalements pour des graffitis sont effectués chaque semaine à Paris. LP/Paul Abran

    Deux graffitis ont fait leur apparition sur le mur en pierre situé sous le pont Saint-Louis, à l’angle avec le quai de Bourbon (IVe). Signalés, ils sont, ce lundi matin, retirés par les agents de la direction de la propreté et de l’eau (DPE) de Paris. L’un d’eux, entièrement protégé d’une blouse blanche, actionne un pistolet qui propulse de l’air sur l’inscription.

    « On utilise un procédé d’aérogommage, précise Patrick Cabel, technicien supérieur opérationnel de la propreté de Paris. C’est un compresseur qui envoie de l’air à une pression de 4,5 bars. Cela agresse un peu la pierre mais sans l’abîmer. C’est très efficace. On applique ensuite une solution aqueuse qui protège la surface des graffitis. »