Taxe de séjour à Paris : « Il faut augmenter son montant avant les JO 2024 »

Paul Simondon, adjoint à la maire en charge des finances et du budget, défend la création d’un taux lié au prix de la chambre, ce qui ferait notamment grimper la contribution de l’hôtellerie de luxe. Un enjeu d’autant plus pressant que la fréquentation touristique va être dopée par les Jeux olympiques.

Paris (VIIIe). «Payer 4,60 euros la nuit dans une suite à plusieurs milliers d’euros, c’est ridicule» (ici l'hôtel de Crillon en février 2023), estime l'adjoint d'Anne Hidalgo. LP/Delphine Goldsztejn
Paris (VIIIe). «Payer 4,60 euros la nuit dans une suite à plusieurs milliers d’euros, c’est ridicule» (ici l'hôtel de Crillon en février 2023), estime l'adjoint d'Anne Hidalgo. LP/Delphine Goldsztejn

    La somme est certes à son plus haut niveau en 2022 pour la Ville de Paris, mais si la taxe de séjour était appliquée comme dans d’autres mégapoles, elle pourrait être largement supérieure ! Grâce à celle-ci, la capitale a touché 112 millions d’euros en 2022, si l’on compte la part que la ville reverse ensuite à la Société du Grand Paris pour financer les transports. Quelques semaines avant le vote de la loi de Finances pour 2024, Paris défend toujours une hausse ciblée. Paul Simondon (PS), adjoint à la maire en charge des finances et du budget, nous décrypte les usages et les bénéfices de cette mesure pour Paris.

    Pourquoi Paris est-elle la ville en tête des recettes apportées par la taxe de séjour ?