«C’est allé trop loin» : Julien Bayou charge Sandrine Rousseau et l’ignore à l’Assemblée

L’ex-patron des écolos, qui s’était mis en retrait après des accusations de «violences psychologiques» sur une ancienne compagne, a fait son retour sur les bancs du Palais-Bourbon, où les écologistes tentent de clore la séquence de «l’affaire Bayou».

Julien Bayou a fait son retour à l'Assemblée ce mardi 4 octobre. LP/Fred Dugit
Julien Bayou a fait son retour à l'Assemblée ce mardi 4 octobre. LP/Fred Dugit

    Après plusieurs jours dans la tourmente, Julien Bayou est passé en mode contre-attaque. Et il a choisi de faire son retour à l’Assemblée nationale, après avoir fait l’impasse sur la rentrée de la veille. Ce mardi 4 octobre dans l’après-midi, salle des Quatre Colonnes, les journalistes piétinent pour tenter d’apercevoir un cheveu de l’écologiste. Ils n’obtiendront du député de Paris qu’un furtif signe de la main, de loin, dossier sous le bras, dans une séquence de communication millimétrée calée par son entourage. « Il est passé pour être vu », souffle un proche.

    Le matin même, l’ex-patron d’Europe Écologie - les Verts, accusé de « violences psychologiques » par une ex-compagne, est sorti avec fracas d’une courte période de silence dans un entretien au quotidien Le Monde. « Il n’y a pas d’affaire Bayou. Il n’y a pas d’accusation (…). J’y vois une instrumentalisation en vue d’un règlement de comptes », s’y défend-il, chargeant sa collègue députée écologiste, Sandrine Rousseau, qui avait relayé les accusations sur le plateau de « C à vous » sur France 5, le 19 septembre.