Émeutes en Nouvelle-Calédonie : l’exécutif à la recherche d’une sortie de crise

La situation demeure extrêmement tendue dans l’archipel, où trois policiers ont été blessés par balle jeudi. Les renforts sécuritaires sont en chemin et des consultations prévues vendredi, notamment une réunion à Matignon avec des députés et sénateurs.

Emmanuel Macron a présidé jeudi un nouveau Conseil de défense et de sécurité nationale à l'Elysée consacré à la situation en Nouvelle-Calédonie. AFP/Ludovic Marin
Emmanuel Macron a présidé jeudi un nouveau Conseil de défense et de sécurité nationale à l'Elysée consacré à la situation en Nouvelle-Calédonie. AFP/Ludovic Marin

    La nuit du 15 au 16 mai, selon les mots du haut-commissaire de la République Louis Le Franc, a été « moins violente » en Nouvelle-Calédonie. Quelques heures plus tard, pourtant, on apprenait que trois policiers avaient été touchés par balles jeudi dans le cadre des émeutes. C’est dire à quel point la tension demeure dans l’archipel où tout semble pouvoir basculer en un instant.

    Sur le volet sécuritaire, l’exécutif a renforcé le dispositif annoncé la veille. Ce ne sont plus 500 agents des forces de l’ordre qui sont attendus en renfort à Nouméa, mais 1 000. Cinquante sapeurs-pompiers supplémentaires ont également été sollicités. Le député Renaissance de Nouvelle-Calédonie Nicolas Metzdorf dit les attendre avec impatience. « Nouméa reste hors de contrôle. Ça fait quatre jours et quatre nuits que nous attendons les renforts, que les Calédoniens doivent se défendre par eux-mêmes. »