Le rassemblement en soutien aux Afghans est reporté à dimanche à Paris

Le rassemblement « en solidarité avec les Afghans » et « pour un accueil inconditionnel des civils en danger » qui devait se tenir mardi soir à Paris aura lieu finalement dimanche.

Ce rassemblement  vise à « concentrer énergies et attentions » sur « le drame humanitaire qui se joue » depuis la chute de l’Afghanistan aux mains des talibans (Photo d'illustration). AFP
Ce rassemblement vise à « concentrer énergies et attentions » sur « le drame humanitaire qui se joue » depuis la chute de l’Afghanistan aux mains des talibans (Photo d'illustration). AFP

    Le rassemblement « en solidarité avec les Afghans » à l’appel de plusieurs associations comme SOS Racisme, la Fédération des associations générales étudiantes (FAGE), l’Union des étudiants juifs de France ou encore Osez le féminisme aura lieu finalement dimanche à 15 heures place de la République.

    Ce rassemblement qui vise à « concentrer énergies et attentions » sur « le drame humanitaire qui se joue » depuis la chute de l’Afghanistan aux mains des talibans était initialement envisagé ce mardi. Mais la préfecture de police de Paris a refusé ce rassemblement en estimant que la demande déposée dimanche dernier par les organisateurs était « hors délai ».

    « Un contexte plus général de restriction des manifestations »

    « La raison avancée par la préfecture de police est un prétexte dans un contexte plus général de restriction des manifestations », a regretté Dominique Sopo, président de SOS Racisme et co-organisateur du rassemblement en évoquant une « décision regrettable ».

    VIDÉO. Une femme afghane accouche d’une petite fille dans un avion d’évacuation

    Dimanche dernier, la préfecture de police de Paris avait déjà interdit une marche à destination du ministère des Affaires étrangères organisée par des Afghans de France ainsi que plusieurs associations - dont Enfants d’Afghanistan et d’ailleurs, Solidarité et culturelle des Afghans à Paris et Watizat. La préfecture de police invoquait notamment un « risque de trouble à l’ordre public compte tenu du contexte géopolitique ».