Sainte-Soline : sept préfectures interdisent les rassemblements ce jeudi soir

Plusieurs associations ont appelé à se réunir ce jeudi soir devant les préfectures de tout le territoire pour dénoncer les violences policières, commises notamment à Sainte-Soline.

Des rassemblements pour dénoncer les violences policières sont prévus devant de nombreuses préfectures comme à Paris. REUTERS/Stephane Mahe
Des rassemblements pour dénoncer les violences policières sont prévus devant de nombreuses préfectures comme à Paris. REUTERS/Stephane Mahe

    Les rassemblements pour dénoncer les violences policières interdits ? Plusieurs associations avaient appelé à se réunir ce jeudi soir aux alentours de 19 heures devant les préfectures de tout le territoire. L’objectif : dénoncer les violences commises par les forces de l’ordre, à Sainte-Soline mais également dans les manifestations contre la réforme des retraites.

    Six préfectures - du Doubs, du Finistère, du Bas-Rhin, du Rhône, de Haute-Saône, et du Tarn - ont, en amont fait interdire ses rassemblements. La préfecture de la Côte-d’Or a également interdit une mobilisation à Dijon, une heure avant son lancement.

    Plusieurs grandes villes comme Lyon ou Strasbourg sont concernés par ces arrêtés, tout comme Brest, Albi, Castres et Besançon. Autre décision, la préfecture de Seine-Maritime interdit le transport et le port d’armes par destination au Havre et à Rouen. De son côté, celle de Haute-Vienne empêche la circulation d’engins agricoles, et le transport de feux d’artifice, de carburants et d’acides.

    « Les menaces des groupuscules d’ultragauche »

    Ces décisions font suite à l’appel du ministère de l’Intérieur aux préfets de renforcer la sécurité des préfectures de toute la France où sont prévus ce jeudi des rassemblements « contre la répression à Sainte-Soline » (Deux-Sèvres) à l’appel du mouvement Les Soulèvements de la Terre.



    Dans un télégramme consulté par l’AFP, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avait demandé des « mesures de protection des préfectures face aux menaces formulées par les groupuscules d’ultragauche ». « Je vous demande d’accorder une particulière vigilance à la protection des préfectures et des sous-préfectures, qui pourraient être également visées », avait-il réclamé.