Saint-Laurent-de-Cerdans mise sur le label Village d’avenir

Le village, exemple d’hyper-ruralité, fait partie des quinze communes des Pyrénées-Orientales qui vont bénéficier d’un accompagnement personnalisé pour mener à bien leurs projets d’aménagement.

Saint-Laurent-de-Cerdans fait partie des quinze communes labellisées Villages d’avenir dans les Pyrénées-Orientales. /Capture écran Google Map
Saint-Laurent-de-Cerdans fait partie des quinze communes labellisées Villages d’avenir dans les Pyrénées-Orientales. /Capture écran Google Map

    Quinze communes rurales des Pyrénées-Orientales ont été labellisées Villages d’avenir, un programme piloté par l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT). Objectif : déployer 120 chefs de projet à partir de ce 1er janvier pour être au quotidien auprès des collectivités en les aidant à assurer la maîtrise d’œuvre et la maîtrise d’ouvrage dans la réalisation de projets structurants.

    Parmi les lauréats catalans, l’ancienne commune artisanale spécialisée dans la fabrication d’espadrilles, Saint-Laurent-de-Cerdans. Son maire, Louis Caseilles, fourmille de projets mais pointe une « grosse difficulté » pour parvenir à les mettre en œuvre : l’ingénierie. « Nous attendons avec impatience la désignation du chef de projet pour le territoire du Haut-Vallespir », confie le maire. Saint-Laurent-de-Cerdans dispose déjà d’une Maison du patrimoine, attestant du passé artisanal de la commune, ainsi que d’une maison de santé. La fibre doit arriver en 2024 et une médiathèque intercommunale doit voir le jour.

    Le maire espère attirer des projets privés

    « Désormais, l’équipe municipale porte un projet d’aménagement urbain intégré », poursuit Louis Caseilles. « Il s’agit d’aménager la place du marché en l’équipant d’ombrières ainsi que de procéder à la mise en sécurité de la route principale du village. Ce qui nous manque, c’est la mise en valeur de la collectivité. »

    Pour le maire, ces aménagements doivent permettre d’attirer des projets privés et favoriser l’attractivité de sa commune qui passe de 1 037 habitants à l’année à 3 000 l’été. « La station thermale d’Amélie-les-Bains est à une vingtaine de kilomètres, nous avons des problèmes d’accueil des visiteurs qui viennent acheter des espadrilles mais ne trouvent aucun endroit pour se restaurer. La Catalogne du Sud n’est pas loin et c’est là qu’ils vont. Il nous faudrait un bistrot de pays par exemple. »