JO Paris 2024 : de Fontainebleau à Meaux, la flamme olympique traversera 11 villes de Seine-et-Marne

Notez bien la date. Le 20 juillet 2024, le flambeau symbole des Jeux olympiques arpentera le département du sud au nord et d’est en ouest, . Il partira de la cité impériale le matin, pour arriver dans celle de Bossuet en fin de journée.

La flamme olympique passera au moins devant le site des épreuves d'aviron, kayak et canoë, à Vaires-sur-Marne. LP/Icon Sport/Julie Sebadelha
La flamme olympique passera au moins devant le site des épreuves d'aviron, kayak et canoë, à Vaires-sur-Marne. LP/Icon Sport/Julie Sebadelha

    Le détail du parcours de la flamme en Île-de-France et dans l’Oise

    Elle sera là le 20 juillet 2024, six jours avant la cérémonie d’ouverture des Jeux de Paris. En provenance du Val-d’Oise, la flamme olympique passera par la Seine-et-Marne ce samedi-là, avant de rejoindre le Val-de-Marne le lendemain. Ce sera la troisième fois de l’histoire qu’elle arpentera les routes du département. Elle est déjà passée avant les Jeux d’hiver de Grenoble 1968 et ceux d’Albertville 1992. L’an prochain, ce sera donc la première fois pour des Jeux d’été. Elle passera par onze villes seine-et-marnaises.

    Son tracé rue par rue aura été soumis à la validation du Comité d’organisation des Jeux olympiques (Cojo), puis à celle de la préfecture de Seine-et-Marne, chargée de la sécurisation de tous les points sensibles du parcours. Il ne devrait être connu avec précision qu’en janvier 2024.

    Le parcours de la flamme olympique sera officialisé le 4 juillet. Et ce, lors d’un événement organisé par le département au stade nautique olympique de Vaires-sur-Marne, qui accueillera les épreuves d’aviron et de canoë-kayak des Jeux olympiques et paralympiques. En attendant, Jean-François Parigi (LR), le président du conseil départemental, qui a investi près de 8 millions d’euros dans des centres de préparation du territoire, formé 173 volontaires dans le cadre de la TEAM77 et accompagne 26 athlètes dans leur préparation olympique, nous en a dévoilé les grands traits.

    À TÉLÉCHARGER ET À IMPRIMER > Le parcours de la flamme olympique en Île-de-France

    « Il s’agit des villes qui ont les projets les plus avancés, validés par le Cojo, dit-il. Mais cela sera avant tout une fête pour tous. Nous travaillons avec Paris 2024 pour que le plus grand nombre de Seine-et-Marnais puisse profiter du relais de la flamme, en lien avec les communes concernées ainsi que sur le tissu associatif sportif et culturel local », résume l’élu. Un itinéraire dont Francis Huet, le président du Comité départemental olympique et sportif (CDOS 77), salue la logique.

    Des épreuves olympiques à Fontainebleau en 1924

    Le flambeau, dont on ne connaît pas encore l’identité des porteurs qui se relaieront au fil de la journée, commencera son parcours à Fontainebleau, la ville à l’histoire la plus olympique du département. C’est en effet la seule à avoir déjà accueilli des épreuves des Jeux, ceux de Paris en 1924, en pentathlon moderne. Elles avaient eu lieu au stade équestre du Grand Parquet.



    Fontainebleau abrite aussi le Centre national des sports de la Défense (CNSD). L’antre du célèbre Bataillon de Joinville, fournisseur officiel de champions pour les différentes équipes de France, doit d’ailleurs devenir la base arrière de la délégation de Corée du Sud l’été prochain. Quant à l’équipe d’Irlande d’athlétisme, elle s’entraînera sur le stade Philippe-Mahut.

    « Fontainebleau, c’est une histoire, un patrimoine, quelques médaillés olympiques comme en équitation, mais aussi le sport militaire… C’est rendre hommage à cette culture du sport qui prend racine ici. Je pense aussi à l’escalade, avec laquelle la ville vit une belle histoire d’amour depuis plus de cent ans », se réjouit Julien Gondard (SE), le maire.

    Mais aussi Melun, Lagny, Torcy, Chelles…

    Quittant la cité impériale, la torche prendra la direction de Melun, où elle devrait passer place des Saints-Pères, devant la préfecture et le conseil départemental. Pour cette journée flamboyante, ce dernier a déboursé 180 000 euros déduits du montant du fonds de solidarité et d’investissement interdépartemental (FS2I) versé au 77.

    Puis la flamme prendra la direction de Lagny-sur-Marne, Saint-Thibault-des-Vignes, Torcy, Vaires-sur-Marne, Brou-sur-Chantereine et Chelles. À Vaires, il n’est pas certain qu’elle puisse accéder au stade nautique olympique, qui sera alors déjà en mode JO sur le plan de la sécurité car nous serons à six jours de la cérémonie d’ouverture.

    « C’est une chance unique pour notre ville »

    Cap au sud-est ensuite, avec un crochet par Provins, le second site du parcours classé par l’Unesco au patrimoine mondial de l’humanité après Fontainebleau. « C’est une vraie fierté, reconnaît le maire, Olivier Lavenka (LR). C’est une chose que tout enfant, tout adulte, rêve de voir une fois dans sa vie. On va en faire un événement populaire et festif, avec un maximum d’animations avant et après le passage. »

    Puis direction Pontault-Combault, la ville la plus sportive du département, où, d’après son maire Gilles Bord (DVG), « plus de 25 % » des 38 000 habitants sont inscrits dans les clubs locaux. C’est aussi là qu’évolue la seule équipe de sport professionnelle du département : le Pontault-Combault Handball. Son club de judo est aussi un pourvoyeur de championnes françaises. « C’est une reconnaissance que d’avoir cette traversée de la flamme, réagit l’édile. Nous allons travailler avec nos centres de loisirs pendant les vacances scolaires, ainsi qu’avec les parents d’élèves. C’est une formule qui marche bien. »

    Enfin, le tour de Seine-et-Marne atteindra la ville-étape du jour à Meaux, la plus peuplée. La commune dont Jean-François Parigi a été longtemps adjoint au maire et est encore conseiller municipal. « Avant d’embraser le chaudron sur le site du stade Tauziet, la flamme olympique ira à la rencontre des Meldois à travers les rues. C’est une chance unique pour notre ville », se félicite Jean-François Copé. Le maire (LR) de Meaux souligne « l’engagement de la commune en faveur d’un sport accessible partout et pour tous ».