JO Paris 2024 en Seine-et-Marne : la flamme des pentathloniens illumine la cour du château de Fontainebleau
Le relais a enthousiasmé les spectateurs venus nombreux ce samedi 20 juillet au matin lors de la première étape du périple de la flamme olympique en Seine-et-Marne.
Il y a un siècle, Fontainebleau accueillait les épreuves d’équitation du pentathlon à l’hippodrome de la Solle lors des Jeux olympiques de Paris durant l’été 1924. Un souvenir ravivé cent ans plus tard lors du parcours de la flamme ce samedi 20 juillet dans la cour d’honneur du château, sous un ciel bleu azur, simplement survolé par un drone.
Coureurs, tireurs au pistolet, escrimeurs, nageurs et cavaliers… Vingt-quatre relayeurs de pentathlon moderne emmenés par la capitaine Blandine Lachèze se sont transmis la flamme olympique vers 8h50, sous les applaudissements du public venu nombreux.
« Porter la flamme pour moi c’est un honneur »
« Je suis née à Fontainebleau. Porter la flamme pour moi, c’est génial et c’est un honneur ! Je remercie la fédération de m’avoir choisie », commente Blandine Lachèze, 41 ans, pentathlonienne de 1993 à 2006 et qui a participé aux JO d’Atlanta. Elle n’en revient pas de voir les spectateurs si nombreux, parmi lesquels se trouvent ses enfants.
Dans le groupe des relayeurs présents, Alix-Anne Wuiot, la benjamine, n’a que treize ans ! « Je pratique le pentathlon depuis quatre ans et demi. J’ai commencé au centre national des sports de la défense (CNSD) à Fontainebleau. Être ici, porter la flamme, c’est une grosse émotion ! », sourit l’adolescente, déjà vice-championne de France de cross cette année.
Le passage de relais fait plaisir à voir et chacun tend plus ou moins haut la torche qui circule depuis le 16 avril dernier, allumée à Olympie en Grèce. Malgré la course, la montée des marches du château, le feu ne s’éteint pas. « Ils l’ont prévu façon briquet tempête ! », s’amuse un élu de Fontainebleau.
Dans le public, les téléphones portables sont de sortie et chacun immortalise comme il peut – en jouant des coudes selon son emplacement — ce moment historique en photographiant ou en filmant l’événement.
« Ça valait la peine de lever à 6 heures pour voir ça »
« Nous habitons au Châtelet-en-Brie, à 15 km d’ici. Ça valait la peine de se lever à 6 heures pour arriver de bonne heure, pouvoir se garer. C’est une fois dans sa vie qu’on peut voir ça ! », s’enthousiasme Elizabeth venue avec son petit-fils Quentin, 10 ans. « C’est impressionnant de voir tout le monde mobilisé pour l’organisation, la sécurité, etc. ».
Valérie et Philippe viennent d’Héricy, à proximité de Fontainebleau. « On a vu la flamme devant la mairie et aussi devant le château. C’était bien ! On pouvait bien se lever plus tôt pour ce spectacle ! », sourient-ils.
Arrivés avant 7h30 devant les grilles du château, Stéphanie et Jay étaient déjà impatients. « Je vais comparer les JO de Paris avec ceux de London en 2012 », s’amuse cet homme qui vit à Londres, mais possède une résidence secondaire du côté de Barbizon. Il compte bien en profiter et a déjà acheté ses places pour la finale du 200 m d’athlétisme et le hockey où va briller l’équipe d’Inde, son pays d’origine…
Lors de cette 62e étape seine-et-marnaise du périple national de la flamme olympique, la torche va ensuite se rendre ce matin à Pontault-Combault, puis Torcy, Vaires-sur-Marne, puis cet après-midi à Melun, Chelles, Provins… pour achever son périple briard à Meaux, la cité de Bossuet.
