La Ferté-sous-Jouarre : les professeurs du lycée Beckett en grève ce mardi

Les enseignants réclament davantage de surveillants et s’étonnent qu’il ait fallu six semaines pour qu’un prof de physique-chimie soit recruté.

 La Ferté-sous-Jouarre, en mars 2016. A cette époque, les enseignants du lycée Samuel-Beckett, s’étaient mis en grève à cause du non-remplacement des professeurs absents.
La Ferté-sous-Jouarre, en mars 2016. A cette époque, les enseignants du lycée Samuel-Beckett, s’étaient mis en grève à cause du non-remplacement des professeurs absents. LP/Rémy Calland

    Ils ont été reçus au rectorat le 4 juin dernier. Mais selon eux, ils n'ont pas été bien entendus. Les enseignants du lycée Samuel-Beckett à La Ferté-sous-Jouarre sont en grève ce mardi. Ils réclament essentiellement davantage de surveillants qui sont également tous en grève ce mardi.

    Enseignant et secrétaire de la section d'établissement du syndicat SNES-FSU au lycée Samuel-Beckett, Guillaume Dupont explique que « l'an dernier, des incidents ont eu lieu entre des élèves et des dégradations ont été commises, entraînant notamment la fermeture du foyer des élèves ».

    Selon le représentant du personnel, « pour remédier à ce type de problème, nous avons besoin d'une chose et d'une seule : des assistants d'éducation, des surveillants, en nombre suffisant, pour encadrer les adolescents au sein du lycée ». Guillaume Dupont estime qu'il faudrait un surveillant supplémentaire.

    L'enseignant syndicaliste explique aussi, que dans ce contexte déjà troublé, pendant un mois et demi, il a manqué un professeur de physique-chimie avant qu'un enseignant soit recruté pour cette mission. « Pourquoi a-t-il fallu attendre tout ce temps ? Les élèves auront loupé un mois et demi de cours. Tous les ans à la rentrée il manque des enseignants », s'interroge-t-il.

    Ce même représentant du personnel rappelle que le rectorat de l'académie de Créteil a reçu, le 4 juin dernier, une délégation de trois professeurs et deux parents d'élèves. Selon lui, le rectorat aurait reconnu que l'établissement était « en tension ».

    Contacté depuis lundi matin, le rectorat n'a pas donné suite à nos questions.