Polémique autour du futur collège

 Polémique autour du futur collège

    La première Pierre du futur collège de Saint-Germain-sur-Morin n'est pas encore posée que déjà les communes qui y enverront leurs enfants s'écharpent pour savoir comment financer les équipements alentours. Saint-Germain-sur-Morin, Montry et Coutevroult, d'un côté, et Couilly-Pont-aux-Dames de l'autre sont d'accord sur une chose : cet établissement, qui doit accueillir 500 élèves, est nécessaire pour désengorger les collèges voisins. Mais quant à mutualiser leurs deniers pour aménager les abords de ce futur collège et construire des équipements sportifs, là, le bas blesse à Couilly-Pont-aux-Dames. Car pour 12 millions d'euros, le conseil général se charge de tout à l'intérieur des enceintes, mais une fois passée la grille, c'est aux communes de prendre en charge les équipements comme les parkings, les arrêts de bus, les gymnases ou les terrains de sport.

    « Jamais les équipements sportifs ne sont payés par les communes dont les jeunes vont au collège, mais seulement par celle d'accueil », estime Jean-Louis Vaudescal, maire (SE) de Couilly-Pont-aux-Dames. « On apporte déjà gratuitement le terrain plus une partie de notre contrat triennal de voirie, soit 500000 â?¬ », rétorque Patrick Gérémia, l'édile (PG) de Saint-Germain-sur-Morin. Alors depuis plusieurs mois, des réunions longues de plusieurs heures s'enchaînent pour trouver une solution.

    La dernière en date, qui s'est tenue il y a dix jours, sera peut-être la bonne. « Nous sommes dans une démarche constructive », insiste Jean-Louis Vaudescal, Saint-Germain-sur-Morin accepte que le gymnase et les terrains de sport, « exclusivement dédiés à la pratique du sport par les collégiens », soient érigés sur la commune de Couilly-Pont-aux-Dames. Laquelle espère les financer grâce à des subventions du conseil général.

    « On a pourtant de la place à côté du futur collège pour ces terrains de sport, mais les élèves feront 1300 m au lieu de 200 m. Ã?a les échauffera, ironise Patrick Gérémia. Mais le reste des équipements et la remise en état du gymnase devront être financés par chaque commune à part égale sur la base du nombre de collégiens. » Cette dernière proposition doit être avalisée par le conseil municipal de Couilly-Pont-aux-Dames. Si jamais cette commune entend raison, il restera encore au conseil général à donner son accord pour qu'enfin le bruit des pelleteuses fasse taire les querelles de clocher.