Championnats de France à Dieppe : l’Eurois Aurélien Lejeune est toujours l’homme le plus fort

Ce week-end des 25 et 26 juin, la dernière manche du championnat de France de Strongman se déroulait à Dieppe (Seine-Maritime). Et c’est Aurélien Lejeune, le régional de l’étape, qui s’est à nouveau adjugé le titre national chez les plus costauds.

L'Eurois Aurélien Lejeune, 1,83 m pour près de 160 kg, a conservé son titre de champion de France de Strongman dans la catégorie Open, celle des plus costauds. LP/Laurent Derouet
L'Eurois Aurélien Lejeune, 1,83 m pour près de 160 kg, a conservé son titre de champion de France de Strongman dans la catégorie Open, celle des plus costauds. LP/Laurent Derouet

    Ce week-end des 25 et 26 juin, les hommes forts avaient rendez-vous à Dieppe (Seine-Maritime) à l’occasion de la dernière étape du Championnat de France de Strongman organisé au Nowick’s stadium. Une discipline où une vingtaine de beaux bébés s’affrontaient samedi dans cinq épreuves. Il s’agissait notamment de retourner des pneus de plus de 500 kg, de porter des chariots – sans roue évidemment – lestés jusqu’au 340 kg ou de soulever des pierres allant jusqu’à 165 kg, les Atlas stones dans leur jargon, en hommage au colosse de la mythologie. Pour finir par tracter un poids lourd sur une distance de 20 mètres.

    Très présent sur les réseaux sociaux, le populaire Tango, avec son look à la ZZ Top, a connu un début de concours difficile avant de se reprendre et de monter sur la 3e marche du podium. LP/Laurent Derouet
    Très présent sur les réseaux sociaux, le populaire Tango, avec son look à la ZZ Top, a connu un début de concours difficile avant de se reprendre et de monter sur la 3e marche du podium. LP/Laurent Derouet

    Parmi les concurrents (en moins de 105 kg), Henri Rodokalis est aussi le président de la Fédération française de Strongman : « Aujourd’hui, ce sont les compétiteurs les plus performants qui s’affrontent. Mais on essaie d‘élargir notre public en organisant comme ici des épreuves réservées aux amateurs, aux femmes ou en créant d’autres catégories comme les – 90 kg ». Certains champions, comme le populaire Tango présent à Dieppe, n’hésitent d’ailleurs pas à utiliser les réseaux sociaux pour booster leur réputation et faire découvrir cette discipline à un public plus jeune. Une discipline où le muscle ne suffit pas toujours et qui nécessite technique, dextérité et rapidité.



    À ce petit jeu, c’est le régional de l’étape, l’Eurois Aurélien Lejeune, qui a remporté la catégorie Open, celle des plus costauds et a été titré champion de France. Comme depuis 2019. Cette année, il s’est d’ailleurs adjugé les trois manches de la compétition. « Mais ça pousse derrière et ça motive », sourit celui qui vient d’enchaîner des concours en Ouzbékistan ou en Hollande pour se frotter à encore plus fort que lui. Avec comme ambition de se qualifier pour défier l’élite mondiale en 2023.

    En attendant, Dieppe doit accueillir en septembre prochain les Championnats du monde de bras de fer. Et confirmer ainsi sa réputation de capitale normande du muscle.