Aubervilliers : frappé à l’issue d’un match, un footballeur de Courbevoie perd trois dents

Le week-end dernier, après un match de foot amateur entre les clubs de Courbevoie (Hauts-de-Seine) et Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), un accrochage s’est produit entre les deux camps. Un homme s’est vu prescrire 32 jours d’arrêt.

La rixe a eu lieu après le match de football entre Aubervilliers et Courbevoie, semble-t-il dans le tunnel menant aux vestiaires. (Illustration) LP/Arnaud Dumontier
La rixe a eu lieu après le match de football entre Aubervilliers et Courbevoie, semble-t-il dans le tunnel menant aux vestiaires. (Illustration) LP/Arnaud Dumontier

    Une semaine après les faits, les circonstances sont encore floues. Une chose est sûre : un footballeur de Courbevoie (Hauts-de-Seine) s’est vu prescrire 32 jours d’ITT (interruption totale ou temporaire de travail) et a perdu trois dents, dans une rixe ayant suivi une rencontre régionale du championnat R2, dimanche dernier, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis).

    Tout se terminait pourtant bien pour les joueurs de foot de Courbevoie. En déplacement, ils avaient gagné le match 1 à 0. C’est en regagnant les vestiaires qu’un accrochage se serait produit au niveau du tunnel. Un joueur des Hauts-de-Seine aurait été pris à partie par des supporteurs d’Aubervilliers. L’un de ses coéquipiers aurait voulu s’interposer et s’est pris un coup de poing en pleine face, qui lui a fait perdre ses dents. Examiné par l’unité médico-judiciaire de l’hôpital de Créteil, cet habitant du Val-de-Marne s’est donc vu prescrire 32 jours d’ITT.

    Le président d’Aubervilliers « condamne »

    La victime a porté plainte contre X. Dans sa déposition, le joueur de Courbevoie âgé de 20 ans indique qu’au départ, un « coéquipier est en train de se faire frapper par des supporteurs d’Aubervilliers ». Il décrit l’un des agresseurs présumés mais ne connaît pas son identité. En revanche, il désigne par son numéro de maillot un « joueur d’Aubervilliers » qui se serait « mis à (le) frapper ». « Il m’a porté un coup de poing au niveau de la bouche, ce qui a entraîné la perte de trois dents », accuse-t-il.



    Joint au téléphone, Patrick Lopez, le président du club d’Aubervilliers, précise qu’il n’était pas présent lors de l’incident mais une version un peu différente lui a été remontée, dit-il. Selon lui, l’auteur du coup de poing ne serait pas l’un de ses joueurs. « Je condamne de tels agissements », insiste-t-il. De son côté, le club de Courbevoie s’est porté partie civile, indique son vice-président, Arash Derambarsh.